mardi 30 septembre 2008

Florès -3



Ouf! Elle n’était pas facile cette planche.
Toute en mouvement. Du vent, des vagues et des nuages…
Difficile de ne pas se mélanger et rendre le tout complètement confus comme un grosse pizza. Je n’oserais pas avouer que mon œil fut à la hauteur de mon esprit.

Une trame narrative qui s’élabore dans une évolution des forces de la nature, c’est tout un défi. En bd, je veux constamment essayer des nouvelles choses. Je suis un peu déçu quand je ne suis pas satisfaite, c’est sûr. Mais d’un autre côté ça me rassure. J’en ai encore tellement à apprendre, j’aurai donc encore longtemps du plaisir à faire de la bd.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon oeil de profane trouve ça drôlement réussi : ça donne le tourni toutes ces vagues noires, mais c'est la tempête, justement, non?
Je suis curieuse de savoir combien d'heures de travail il y a dans une planche comme ça, côté dessin. Si ce n'est pas trop indiscret, bien sûr ;-)

Arkvaender a dit…

ha! Les rats qui quittent le navire (en bas à droite)! J'avais pas remarqué à première vue. Subtil mais efficace!

Marc Bédard Pelchat a dit…

Ouin, ouin, ouin... Y avait vraiment pas l'air de faire ben beau ce jour-là sur la mer qui mène à l'île de Vaar. Si un jour quelqu'un te dit le contraire, eh ben on s'mettra towé deux à comprendre son point de vue.
Ce doit être assez long merci d'en arriver à cette séparation du noir et du blanc, surtout dans la case du centre pour laquelle je n'arrive pas à comprendre comment tu t'y es prise pour créer ces lignes. Comme si tu avais dû repeindre en blaænc.

Adeline Lamarre a dit…

Encre: Hum, difficile à dire. Environ de 15 à 20 heures pour crayonner et encrer une planche. Et dans le moment je ne parviens pas à en faire plus d'une par semaine.

Arka:Ouais, pas facile les rats. Je les avais ratés sur l'esquisse et là... ils se perdent un peu dans la composition.

Em Kâ Bé: En fait, c'est que l'île de Vaar est encerclée par une "malédiction des vents fous"... Ce qui fait que nul ne peut l'atteindre à moins d'avoir à son bord un dompteur de vent vaarien. Et là, en plus de la tempête et surtout sans capitaine, pauvre eux, ils y ont goûté.
Ah! Je trouve pas ça facile de bien répartir les noirs et les blancs, mais c'est aussi ce qui me fascine. Habituellement, j'y vais selon une proportion de 1/3 de noir par case. Je ressens toujours une jouissance intense quand je regarde une planche achevée et bien balancée.