Je vogue pour d’autres cieux, en espérant qu’ils me soient plus cléments.
Il me semble que ça m’arrive très souvent.
J’ai du mal à m’adapter.
Comment peut-on lutter contre l’indifférence?
Mieux vaut en rire…
Je vais commencer un petit «Papillon voyageur» à St-Malo, dont voici la première page d’introduction.
Les «Papillons» ce sont des petits livres d’artiste que j’ai commencé à faire cet été avec des esquisses de modèles vivants inachevées que je voulais récupérer : je les découpe, je les plies et les couds ensemble. Ensuite je rajoute des textes et des couleurs. Au final, les pages ressemblent peut-être un peu à ça : Il pleut sur les planètes jumelles.
Pour St-Malo, je vais remplir mon carnet d’esquisses et j’ai aussi emporté de l’aquarelle. Je n’aurai sûrement pas le temps de poster durant mon voyage. Vous me verrez à mon retour, le 31 octobre.
mardi 21 octobre 2008
lundi 20 octobre 2008
Histoire de Lisey
Roman de Stephen King
p.433 « Je crois que tous les gamins ont un endroit où ils s’en vont quand ils ont peur ou qu’ils se sentent seuls ou qu’ils s’ennuient à mourir tout bonnement. Ils l’appellent le Pays de Nulle-Part ou la Comté, Na’ya Lune s’ils ont une imagination fertile et se le fabriquent eux-mêmes. La plupart oublient. Les rares talentueux – comme Scott – harnachent leur rêves et les changent en chevaux.»
Pour moi, c’est l’île de Vaar.
p.463 « Oh, peut-être un petit trésor pour les plus enragés des Incups, collectionneurs et universitaires qui conservaient leurs postes en grande partie grâce à l’examen de l’équivalent littéraire du miel de leur nombril dont ils se tartinaient mutuellement dans leurs abstruses publications; crétins ambitieux et surinstruits qui avaient perdu le contact avec ce qu’était la quintessence des livres et de la lecture et pouvaient s’estimer heureux de continuer pendant encore d’interminables décennies à filer de la paille en or pour les gogos de la note en bas de page. Mais tous les vrais chevaux avaient quitté l’écurie… »
Quand à moi, j’ai lu « Histoire de Lisey » en grande partie dans les salles d’attentes d’hôpitaux avec un œil qui pleure tout seul.
Grand merci à Stephen King.
Ensuite, j’ai fais ce dessin de Na’ya Lune.
L’espèce de truc bizarre en premier plan, c’est supposé être une poubelle avec une couverture afghane jaune, et quelques bouteilles.
J’ai adoré ce livre. J’irais presque jusqu’à dire que c’est son chef d’œuvre.
Mais pour vraiment l’apprécier, il faut avoir suivit un peu sa carrière.
Si vous avez lu «Shining», «le talisman des territoires», le cycle de «la tour sombre», son essai «Danse Macabre» et que vous avez aimé cela, je vous conseille fermement ce livre.
p.433 « Je crois que tous les gamins ont un endroit où ils s’en vont quand ils ont peur ou qu’ils se sentent seuls ou qu’ils s’ennuient à mourir tout bonnement. Ils l’appellent le Pays de Nulle-Part ou la Comté, Na’ya Lune s’ils ont une imagination fertile et se le fabriquent eux-mêmes. La plupart oublient. Les rares talentueux – comme Scott – harnachent leur rêves et les changent en chevaux.»
Pour moi, c’est l’île de Vaar.
p.463 « Oh, peut-être un petit trésor pour les plus enragés des Incups, collectionneurs et universitaires qui conservaient leurs postes en grande partie grâce à l’examen de l’équivalent littéraire du miel de leur nombril dont ils se tartinaient mutuellement dans leurs abstruses publications; crétins ambitieux et surinstruits qui avaient perdu le contact avec ce qu’était la quintessence des livres et de la lecture et pouvaient s’estimer heureux de continuer pendant encore d’interminables décennies à filer de la paille en or pour les gogos de la note en bas de page. Mais tous les vrais chevaux avaient quitté l’écurie… »
Quand à moi, j’ai lu « Histoire de Lisey » en grande partie dans les salles d’attentes d’hôpitaux avec un œil qui pleure tout seul.
Grand merci à Stephen King.
Ensuite, j’ai fais ce dessin de Na’ya Lune.
L’espèce de truc bizarre en premier plan, c’est supposé être une poubelle avec une couverture afghane jaune, et quelques bouteilles.
J’ai adoré ce livre. J’irais presque jusqu’à dire que c’est son chef d’œuvre.
Mais pour vraiment l’apprécier, il faut avoir suivit un peu sa carrière.
Si vous avez lu «Shining», «le talisman des territoires», le cycle de «la tour sombre», son essai «Danse Macabre» et que vous avez aimé cela, je vous conseille fermement ce livre.
dimanche 19 octobre 2008
Shirasagi no mai
jeudi 16 octobre 2008
Florès -5
Voici certainement la dernière planche de BD que j’aurai le temps de vous montrer avant de m’envoler pour Quai des bulles à St-Malo.
J’ai fais plein de petits dossiers pour des éditeurs.
Je suis pas mal fière de mon travail.
J’espère que je vais avoir des chances avec ça.
Des fois ça me rend vraiment triste de voir à quel point je suis rejet.
Est-ce que ce qui compte pour être bédéiste, ce n’est pas simplement d’en faire?
O.k., bon, je ne vis pas « directement » de ma bd. Mais je vis très bien de mon dessin et de ma peinture, je ne fais que cela de toutes mes journées… sans parler des soirées.
Vive les arts indépendants!!!
Nous aussi on a le droit de dire ce qu’on pense.
mercredi 15 octobre 2008
L’attribution des heures
6h00
Douche froide.
Un matin de baignoire à reluire.
Ombre aquatique.
Le reflet du miroir émerge pour te saisir.
9h00
Café noir, noir de monde.
Lianes des forêts humides.
Pour l’amour d’une faune, y perdre sa raison.
Daphné et le serpolet.
11h00
Danoise aux pommes glacée au miel.
C’est toi ou moi, la fée friandises.
J’essuie la table avec un conte de noël.
13h00
Meeting au sommet.
Haleine de charbon et chevelure rousse : la secrétaire tousse.
Bouquet de safran.
Quenouilles confites, comme un jonc dans le vent.
14h00
Ascenseur
J’ai perdu ma montre.
Mais qu’importe, nous sommes deux.
Devine à qui je pense?
L'inutile itinéraire d'un songe.
16h00
Aller à la bibliothèque.
Dos de chagrin, lis contre moi.
18h00
Souper
Épuisée, la reine balayeuse s’endort.
20h00
Le temps des infos.
Hot dog contre une van, il n’avait aucune chance.
J’ai toujours su que la petite serveuse du coin était vierge.
Allons nous coucher, ta peau me brûle.
21h00
Les beaux dimanches.
Tendre vieillesse.
Lèvres closes.
Le menuet des écailles douces.
Merci à Luce et Vicky, qui ont posé pour nous aux ateliers de modèle vivant en duo de l'espace Ars Longa.
Douche froide.
Un matin de baignoire à reluire.
Ombre aquatique.
Le reflet du miroir émerge pour te saisir.
9h00
Café noir, noir de monde.
Lianes des forêts humides.
Pour l’amour d’une faune, y perdre sa raison.
Daphné et le serpolet.
11h00
Danoise aux pommes glacée au miel.
C’est toi ou moi, la fée friandises.
J’essuie la table avec un conte de noël.
13h00
Meeting au sommet.
Haleine de charbon et chevelure rousse : la secrétaire tousse.
Bouquet de safran.
Quenouilles confites, comme un jonc dans le vent.
14h00
Ascenseur
J’ai perdu ma montre.
Mais qu’importe, nous sommes deux.
Devine à qui je pense?
L'inutile itinéraire d'un songe.
16h00
Aller à la bibliothèque.
Dos de chagrin, lis contre moi.
18h00
Souper
Épuisée, la reine balayeuse s’endort.
20h00
Le temps des infos.
Hot dog contre une van, il n’avait aucune chance.
J’ai toujours su que la petite serveuse du coin était vierge.
Allons nous coucher, ta peau me brûle.
21h00
Les beaux dimanches.
Tendre vieillesse.
Lèvres closes.
Le menuet des écailles douces.
Merci à Luce et Vicky, qui ont posé pour nous aux ateliers de modèle vivant en duo de l'espace Ars Longa.
mardi 14 octobre 2008
Une dernière fois, peut-être, avant la neige.
J’ai pris mon thermos de café et je suis allée dessiner au jardin botanique.
Mes jardins préférés sont les premières nations et Leslie Hancock. Je trouve que les autres endroits sont trop décoratifs.
L’ennui avec l’été des indiens c’est que, bien souvent, on peut savoir que c’était ça seulement quand c’est déjà terminé et qu’ensuite la neige tombe jusqu’en avril. Alors on regrette de ne pas en avoir profité. Des fois il y en a plusieurs, ça laisse des chances. C’était peut-être ça en fin de semaine et aujourd’hui, mais je crois qu’il n’avait pas gelé encore.
Madame trotte-menu fait ses courses.
C’est un tamia rayé qui, durant mon dessin, faisait des allers-retours avec ses noix.
Mes jardins préférés sont les premières nations et Leslie Hancock. Je trouve que les autres endroits sont trop décoratifs.
L’ennui avec l’été des indiens c’est que, bien souvent, on peut savoir que c’était ça seulement quand c’est déjà terminé et qu’ensuite la neige tombe jusqu’en avril. Alors on regrette de ne pas en avoir profité. Des fois il y en a plusieurs, ça laisse des chances. C’était peut-être ça en fin de semaine et aujourd’hui, mais je crois qu’il n’avait pas gelé encore.
Madame trotte-menu fait ses courses.
C’est un tamia rayé qui, durant mon dessin, faisait des allers-retours avec ses noix.
lundi 13 octobre 2008
Madame à sa migraine
La madame c’est moi.
Et la migraine c’est l’oiseau qui me picore la tempe.
Ça fait un certain temps que j’ai fais ce dessin. Je m’étais dis que j’attendrais un jour de migraine pour le poster.
Ça m’est arrivé pour la première fois à 12 ans, en classe de secondaire 1, alors que j’écoutais sœur machin-truc disserter sur les déclinaisons latines.
J’ai vu un fil lumineux qui frétillait partout comme un ver luisant.
Impossible de m’en débarrasser, je me demandais vraiment ce qui était en train de m’arriver.
Le temps a passé, je me suis renseignée et ma migraine a fait comme les pokémons, elle a évolué. C’est maintenant devenu un serpent de feu que j’accueille dans mon champ de vision. Et qui me laisse ensuite une désagréable impression de roulement à bille hydraulique, comme si mon œil (devinez lequel : le droit, bien sûr) était en inox.
Devrais-je blâmer les excès de la veille?
Excès? Pas tant ça. Ou pas de vin du moins, car sinon je n’aurais jamais été capable de dessiner jusqu’à trois heures du matin…
Ah! Tiens, je crois que j’ai trouvé le coupable finalement.
Et la migraine c’est l’oiseau qui me picore la tempe.
Ça fait un certain temps que j’ai fais ce dessin. Je m’étais dis que j’attendrais un jour de migraine pour le poster.
Ça m’est arrivé pour la première fois à 12 ans, en classe de secondaire 1, alors que j’écoutais sœur machin-truc disserter sur les déclinaisons latines.
J’ai vu un fil lumineux qui frétillait partout comme un ver luisant.
Impossible de m’en débarrasser, je me demandais vraiment ce qui était en train de m’arriver.
Le temps a passé, je me suis renseignée et ma migraine a fait comme les pokémons, elle a évolué. C’est maintenant devenu un serpent de feu que j’accueille dans mon champ de vision. Et qui me laisse ensuite une désagréable impression de roulement à bille hydraulique, comme si mon œil (devinez lequel : le droit, bien sûr) était en inox.
Devrais-je blâmer les excès de la veille?
Excès? Pas tant ça. Ou pas de vin du moins, car sinon je n’aurais jamais été capable de dessiner jusqu’à trois heures du matin…
Ah! Tiens, je crois que j’ai trouvé le coupable finalement.
dimanche 12 octobre 2008
La sibylle de Vaar
Hier soir, en sortant des labyrinthes suspendus de la grande bibliothèque des Oeklides, je me suis perdue dans les quais. J’ai entendu les mouettes, reniflé un air de varech et ma vision s’est troublée. En fermant les yeux pour ravaler mes larmes, j’ai vu l’île de Vaar que j’ai quitté depuis des années.
J’ai longtemps recherché les hommes-livres, que les dieux ont voulu faire disparaître. J’ai entendu dire qu’ils vivent cachés dans un pays qu’on ne peut atteindre que par un livre bien particulier. Je sais maintenant que la servante des fourmis est la seule à le posséder. Mais personne ne sait où la trouver.
On raconte que sur les berges du désert habite un peuple termite qui vit dans des grands châteaux de sables.
Le capitaine borgne de la « Marie crevée » m’a accueillie a bord de son vaisseau. Je ne sais pas si je fais confiance à un navire qui ose porter un tel nom… et y survivre. Mais c’est le seul qui m’a accepté contre un oracle. J’ai retiré mon gant. Pour poser sa question, il doit toucher le signe sur ma paume.
Il a eu sa réponse.
Il n’était pas satisfait.
Mais, honnête malgré tout, il m’a permis d’embarquer.
Cette image est une première version ratée, d’un dessin de développement du personnage. J’utilise une meilleure version sur mon site web.
Danaev
J’ai longtemps recherché les hommes-livres, que les dieux ont voulu faire disparaître. J’ai entendu dire qu’ils vivent cachés dans un pays qu’on ne peut atteindre que par un livre bien particulier. Je sais maintenant que la servante des fourmis est la seule à le posséder. Mais personne ne sait où la trouver.
On raconte que sur les berges du désert habite un peuple termite qui vit dans des grands châteaux de sables.
Le capitaine borgne de la « Marie crevée » m’a accueillie a bord de son vaisseau. Je ne sais pas si je fais confiance à un navire qui ose porter un tel nom… et y survivre. Mais c’est le seul qui m’a accepté contre un oracle. J’ai retiré mon gant. Pour poser sa question, il doit toucher le signe sur ma paume.
Il a eu sa réponse.
Il n’était pas satisfait.
Mais, honnête malgré tout, il m’a permis d’embarquer.
Cette image est une première version ratée, d’un dessin de développement du personnage. J’utilise une meilleure version sur mon site web.
Danaev
vendredi 10 octobre 2008
L'oiseau au coeur de pierre
Ça fait très longtemps que je ne suis plus allée au jardin botanique.
L'hiver, je fais du modèle vivant, l'été, je dessine dehors.
C'était mon dernier de l'été.
L'hiver dure si longtemps.
J'ai plein de remords.
J'aurais dû en profiter davantage,
dessiner plus d'animaux,
plus de fleurs,
plus d'arbres,
dessiner plus de...
Mais où s'en va le monde si moi je commence à avoir des remords de ne pas dessiner assez?
J'ai déjà l'impression que je dessine tout le temps.
Un petit bain d'oiseau que j'ai surpris au tournant d'un ruisseau.
J'avoue avoir été traumatisée par un animateur fort peu sympathique du jardin des premières nations.
Je m'en veux de lui avoir donné tant d’emprise sur moi, jusqu’à me tiédir mon enthousiasme.
La vie est faite de regrets.
On apprend à faire naître la beauté pour l'oublier.
Mais si je suis toujours convaincue de faire de mon mieux, je n'aurai jamais de regrets.
Pourquoi n'est-ce pas aussi simple?
L'hiver, je fais du modèle vivant, l'été, je dessine dehors.
C'était mon dernier de l'été.
L'hiver dure si longtemps.
J'ai plein de remords.
J'aurais dû en profiter davantage,
dessiner plus d'animaux,
plus de fleurs,
plus d'arbres,
dessiner plus de...
Mais où s'en va le monde si moi je commence à avoir des remords de ne pas dessiner assez?
J'ai déjà l'impression que je dessine tout le temps.
Un petit bain d'oiseau que j'ai surpris au tournant d'un ruisseau.
J'avoue avoir été traumatisée par un animateur fort peu sympathique du jardin des premières nations.
Je m'en veux de lui avoir donné tant d’emprise sur moi, jusqu’à me tiédir mon enthousiasme.
La vie est faite de regrets.
On apprend à faire naître la beauté pour l'oublier.
Mais si je suis toujours convaincue de faire de mon mieux, je n'aurai jamais de regrets.
Pourquoi n'est-ce pas aussi simple?
jeudi 9 octobre 2008
Une petite boutique d'âmes
Un buste de verre brisé.
Mes ailes.
Pour voler,
Je brûle.
Comme un éléphant,
Qui voulait des biscuits.
Ou une amazone,
Assise à l’ancienne.
Je m’y glisserai.
Modèle vivant à l'AIIQ, mardi le 7 octobre. Merci beaucoup Habiba qui a posé pour nous.
mardi 7 octobre 2008
Florès -4
J’ai fais ma première bd en 1999. J’y travaillais avec acharnement. À chaque jours durant bien plus de 3 heures, j’ai fais une case, une année durant. C’était mon plan de défoncer l’an 2000 avec une grosse bd de 365 cases (75 planches). Je rêvais déjà d’être publié, cela me semblait tout proche… il me suffisait simplement d’avoir une bd de prête.
Presque 10 ans plus tard, Nocte-O-Dragore, Mandragora, Evagruss, Chimeris, Psyzoïde… au moins 400 planches de bd à mon actif, donc plus 8000 heures de travail : toujours rien.
Je commence à croire à une conspiration.
Mais je n’arrêterai jamais, je ne lâcherai jamais et je voudrai toujours être encore meilleure qu’à ma planche précédente.
Et cette année il m’arrive quelque chose d’extraordinaire !!!
Je vais à Quai des Bulles, et j’ai mon propre stand Fanzine à moi toute seule.
J’ai atrocement trop hâte! C’est une chance immense.
Merci beaucoup à l’OFQJ de me permettre de réaliser ce rêve.
Mais c’est tellement de travail à organiser que je n’arrête pas d’être malade et trop trop fatiguée… comme si j’allais me taper un burn out déjà avant même d’être arrivée là bas.
lundi 6 octobre 2008
Rêverie bicéphale
Seulement, si c’est impossible.
Juste une fois?
Tomber ensemble?
Se laisser prendre...chaste lait.
Je ne sais pas.
J'aime me souvenir de l'hiver.
C'est peut-être un rêve.
Dans ce cas je voudrais rêver avec toi.
Si tu pouvais être...
Mon rêve.
De ce qu'il reste,
Un seul mot.
Merci à Anne-Marie et Louis-Phillipe, qui ont posé pour nous aux ateliers de modèle vivant en duo de l'espace Ars Longa.
vendredi 3 octobre 2008
Le crawl nostalgique
Pour certains, c’est une cuvette. Pour d’autre, un appareil génital masculin.
Moi, je trouve que ça ressemble à un vaisseau spatial, avec tous ses câbles d’amarrage.
Je parle du stade olympique, bien sûr.
J’adore aller m’y promener, le soir. Avec toutes ces structures de béton, ça nous plonge dans un environnement de science-fiction.
Et devinez quoi, c’est toujours désert.
Il n’y a pas grand monde là bas, sauf quelques touristes.
C’est dommage.
Ils disent que c’est trop loin du centre-ville.
Moi je dis, tant mieux.
J’aime ça comme ça.
C’est là que je vais… que j’allais, nager.
Là, j’attend que mon problème d’œil se règle.
Le chlore n’est certainement pas étranger à tout cela.
En tant que nageuse invétérée depuis de nombreuses années, j’y ai développé une grande intolérance.
Je m’ennuie de la piscine.
Ma nageuse n’est pas très réussi, c’est sensé être moi, en fait.
Mais je vous mets au défi de dessiner en nageant.
C’était bien cet été, à cause des jeux olympiques, la flamme était allumée.
Moi, je trouve que ça ressemble à un vaisseau spatial, avec tous ses câbles d’amarrage.
Je parle du stade olympique, bien sûr.
J’adore aller m’y promener, le soir. Avec toutes ces structures de béton, ça nous plonge dans un environnement de science-fiction.
Et devinez quoi, c’est toujours désert.
Il n’y a pas grand monde là bas, sauf quelques touristes.
C’est dommage.
Ils disent que c’est trop loin du centre-ville.
Moi je dis, tant mieux.
J’aime ça comme ça.
C’est là que je vais… que j’allais, nager.
Là, j’attend que mon problème d’œil se règle.
Le chlore n’est certainement pas étranger à tout cela.
En tant que nageuse invétérée depuis de nombreuses années, j’y ai développé une grande intolérance.
Je m’ennuie de la piscine.
Ma nageuse n’est pas très réussi, c’est sensé être moi, en fait.
Mais je vous mets au défi de dessiner en nageant.
C’était bien cet été, à cause des jeux olympiques, la flamme était allumée.
jeudi 2 octobre 2008
Un loup même le jour
Je suis un monstre et tout le monde le sait.
Mais personne ne le dit.
On essais de me le cacher.
Mais parfois c’est trop fort, les gens ne peuvent plus se retenir.
Alors ils deviennent méchants.
Parce que je ne comprends pas.
Je suis un monstre et je l’ignore.
Les gens me blessent, me griffes et me défoncent la gueule.
C’est pour me faire mal.
Selon eux, je dois souffrir.
Car je suis un monstre.
Et les monstres sont malheureux, parce que tout le monde est heureux.
Mais ce n’est pas vrai.
Ils font semblant.
Dans le fond, ils sont des monstres eux aussi.
Et moi je le sais.
Mais je m’en fous.
Je les dessine quand même.
Et j’aime ça.
C’est pour cela qu’ils me détestent.
Illustration pour le fanzine Horrifique. La nouvelle « Split » par Christophe Nicolas.
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