vendredi 3 octobre 2008

Le crawl nostalgique

Pour certains, c’est une cuvette. Pour d’autre, un appareil génital masculin.
Moi, je trouve que ça ressemble à un vaisseau spatial, avec tous ses câbles d’amarrage.
Je parle du stade olympique, bien sûr.
J’adore aller m’y promener, le soir. Avec toutes ces structures de béton, ça nous plonge dans un environnement de science-fiction.
Et devinez quoi, c’est toujours désert.
Il n’y a pas grand monde là bas, sauf quelques touristes.
C’est dommage.
Ils disent que c’est trop loin du centre-ville.
Moi je dis, tant mieux.
J’aime ça comme ça.

C’est là que je vais… que j’allais, nager.
Là, j’attend que mon problème d’œil se règle.
Le chlore n’est certainement pas étranger à tout cela.
En tant que nageuse invétérée depuis de nombreuses années, j’y ai développé une grande intolérance.
Je m’ennuie de la piscine.
Ma nageuse n’est pas très réussi, c’est sensé être moi, en fait.
Mais je vous mets au défi de dessiner en nageant.
C’était bien cet été, à cause des jeux olympiques, la flamme était allumée.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Jadis j'allais faire du skateboard, notamment au half-pipe qui se trouve près de la piste d'athlétisme. On faisait aussi des "wall ride" sur les bords inclinés en roche granuleuse. C'était intense. Et désert aussi à cette époque. Ça doit bien faire 15 ans. Le parc transpire la mélancholie.

Anonyme a dit…

C'est vrai que ce stade a un look "soucoupe du Martien de Noël" - s'il y a d'autres dinosaures que moi ici, ils comprendront ;-)

Il est vraiment bien rendu, avec une belle économie de moyen - efficace!

Adeline Lamarre a dit…

Effectivement, il y a encore des petit "skateux" qui vont s'approprier l'espace de temps en temps, ça rajoute de la vie.

Malheureusement, je ne connais pas le martien de noël. Mais il pourrait bien s'y cacher maintenant, avec Elvis et les dinosaurs de l'île de Pâque... personne ne s'en appercevrais, je crois.
Merci Encre. C'est un petit dessin sur lequel je travaillais 5 minute par-ci par-là en revenant d'aller nager.

Personnellement, je verrais bien la grosse soucoupe du stade entièrement recouverte de lierre. Ça serait rudement beau.