Durant le deuil des masques brisés, je m’effondre nue dans une flaque d’étain brûlant. Une averse en romance tente d'effacer notre visage. Le ménisque de fer s’avale, aussi pâle que l'odeur d'un crépuscule mouillé.
Océan mer.
J’ai adoré le roman d’Alessandro Barrico.
Il se lit comme on regarde la mer. En feuilletant les pages, ce sont des vagues qui retombent l’une après l’autre. Le temps se fige sur sa répétition. Même si elle va et se retire, la mer demeure toujours un vaste flot qui s’étire, illisible dans l’instant, éternel dans l’inachevé.
Suite et fin d'une séance de modèle vivant avec Myra, l'automne passé. Vous pouvez voir les premiers dessins ici.
samedi 31 mai 2008
vendredi 30 mai 2008
La musique des choses
jeudi 29 mai 2008
Souvenirs du rendez-vous 2008
Le 24 mai dernier, c'était le Rendez-vous des publications parallèles de Québec. On était tellement content de se voir qu'on a passé davantage de temps à dessiner ensemble qu'à agresser le public pour faire des ventes.
Un dessin à deux mains par Joel Sim et moi
mercredi 28 mai 2008
Les funérailles d’Aimée couillard
Nous sommes seules maintenant.
Pourquoi ne pas manger un morceau du cœur de maman comme on mange le Christ le dimanche? Maman montera au ciel pour devenir un ange et elle ne me quittera plus jamais.
Inspiré de l’histoire et du personnage de Roberte Couillard, par Rosalie Hudon, l’un des « Esprits de la Maison Hanté ».
Pourquoi ne pas manger un morceau du cœur de maman comme on mange le Christ le dimanche? Maman montera au ciel pour devenir un ange et elle ne me quittera plus jamais.
Inspiré de l’histoire et du personnage de Roberte Couillard, par Rosalie Hudon, l’un des « Esprits de la Maison Hanté ».
mardi 27 mai 2008
L’escompté brisé
Attendre,
Laisser passer,
Et trépasser l’attente.
Virtuelle, s’entre-écoule.
Ventre et cueille.
Absenter la vague pour l’indésire de la voir chuter.
Merci à Jadson, notre modèle de la semaine passé à l’AIIQ.
On vit dans une société ou tout se précipite. L’automobile et l’internet nous convainquent qu’on peut tout avoir maintenant : être là, savoir ceci.
Essayer l’espérance comme aspiration.
Quand l’eau va à la mer, qui sait jusqu’où elle peut jaillir?
Sourdre le temps de s’étendre.
Laisser passer,
Et trépasser l’attente.
Virtuelle, s’entre-écoule.
Ventre et cueille.
Absenter la vague pour l’indésire de la voir chuter.
On vit dans une société ou tout se précipite. L’automobile et l’internet nous convainquent qu’on peut tout avoir maintenant : être là, savoir ceci.
Essayer l’espérance comme aspiration.
Quand l’eau va à la mer, qui sait jusqu’où elle peut jaillir?
Sourdre le temps de s’étendre.
lundi 26 mai 2008
L’univers de monsieur Werber
L’automne dernier, Bernard Werber était invité au salon du livre de Montréal et j’ai eu la chance incroyable d’être présente à une séance de dédicace. Malgré ma ferme intention d’immortaliser l’événement, j’étais tellement intimidée que j’ai eu bien du mal à tracer son visage. Et je n’ai pas osé rouvrir mon carnet d’esquisse avant hier soir pour tenter de redresser mes maladresses du moment.
Sans prendre le risque de retoucher la dernière tentative de portrait qu’il m’a fait l’honneur d’autographier.
Je viens de refermer « Le mystère des dieux » sur sa dernière page, après une lecture délectable et inspirante. Tous le long de mon parcours au côté de ses protagonistes, je me suis prise à délirer sur ce que j’en aurais fais, si on me l’avait demandé. J’ai commencé à dessiner les contours d’un petit animal imaginaire qui serait le totem de Vaar : provenant du chat, de l’écureuil, du raton-laveur, quelques ressemblances avec le sugar-glider et le bafou-bafouilleux de Stephen King. Un animal solitaire à la robe contournée d’arabesques.
J’hésitais à lui faire la prunelle ronde ou fendue, je l’ai donc laissée vide.
Il serait aveugle…
Non, il serait devenu aveugle car…
(???)
Et moi, à quoi aurais-je ressemblée en déesse de Vaar?
La promotion Québécoise de Terre n
(où n est un nombre imaginaire tel que 1 < n < 18).
Plus je lisais, plus j’imaginais une seule chose : j’aurais voulus descendre sur Terre n.
Oups! Pourvus que les profs ne s’en aperçoivent pas.
Comme d’habitude, je ne fais jamais rien comme tout le monde.
C’est pour me punir qu’on aurait rendu mes animaux aveugles, ainsi que moi-même.
Sauf que ça ne m’empêchera pas de trouver la faille du royaume d’Aeden qui me mènera jusqu’à Vaar.
Je viens de refermer « Le mystère des dieux » sur sa dernière page, après une lecture délectable et inspirante. Tous le long de mon parcours au côté de ses protagonistes, je me suis prise à délirer sur ce que j’en aurais fais, si on me l’avait demandé. J’ai commencé à dessiner les contours d’un petit animal imaginaire qui serait le totem de Vaar : provenant du chat, de l’écureuil, du raton-laveur, quelques ressemblances avec le sugar-glider et le bafou-bafouilleux de Stephen King. Un animal solitaire à la robe contournée d’arabesques.
J’hésitais à lui faire la prunelle ronde ou fendue, je l’ai donc laissée vide.
Il serait aveugle…
Non, il serait devenu aveugle car…
(???)
Et moi, à quoi aurais-je ressemblée en déesse de Vaar?
La promotion Québécoise de Terre n
(où n est un nombre imaginaire tel que 1 < n < 18).
Plus je lisais, plus j’imaginais une seule chose : j’aurais voulus descendre sur Terre n.
Oups! Pourvus que les profs ne s’en aperçoivent pas.
Comme d’habitude, je ne fais jamais rien comme tout le monde.
C’est pour me punir qu’on aurait rendu mes animaux aveugles, ainsi que moi-même.
dimanche 25 mai 2008
Les esquives apparentes
En faisant mes bandes dessinées, j’ai fini par remarquer que mes personnages projetaient tous le même visage : le mien. Il est vrai qu’un certain processus de projection engendre mes créations. Mais mon reflet se développe par delà les frontières de ma simple apparence physique. Il s’élabore surtout lorsque je partage mes intentions avec le monde extérieur.
J’avais quitté la belle ville de Québec pour m’établir à Montréal depuis 8 mois, en février 2007, que le métro m’inspirait déjà une ahurissante tristesse.
J’ai décidé de récupérer ce temps mort en cueillant les visages des gens qui m’entouraient dans un carnet d’esquisse. Le premier d’entre eux enregistre 4 mois de figures blasées, ennuyées, profondément ailleurs et grises.
Parfois intrigués, plus rarement irrités et très souvent enchantés par mon travail.
Où étaient-ils donc tous? Étaient-ils seulement à quelque part? Égarés dans les méandres de leurs propres pensées, engloutis dans un univers impénétrable. Je n’en ai vraiment aucune idée.
Tout ce que je fais maintenant, est de tracer leur visage, ensuite j’invente le reste.
Je suis certaine que lui-même ignorait qu’il pensait à cela.
Dans celui-là j’ai voulu trouver le contexte caprin et montagnard (inspiré du précédent dessin) avant d’y ajouter les personnages. Disons que c’est une nouvelle méthode qui demande à être développée davantage.
Je les ai terminé le weekend dernier, durant le rendez-vous des publications parallèles de Québec.
J’avais quitté la belle ville de Québec pour m’établir à Montréal depuis 8 mois, en février 2007, que le métro m’inspirait déjà une ahurissante tristesse.
J’ai décidé de récupérer ce temps mort en cueillant les visages des gens qui m’entouraient dans un carnet d’esquisse. Le premier d’entre eux enregistre 4 mois de figures blasées, ennuyées, profondément ailleurs et grises.
Parfois intrigués, plus rarement irrités et très souvent enchantés par mon travail.
Où étaient-ils donc tous? Étaient-ils seulement à quelque part? Égarés dans les méandres de leurs propres pensées, engloutis dans un univers impénétrable. Je n’en ai vraiment aucune idée.
Tout ce que je fais maintenant, est de tracer leur visage, ensuite j’invente le reste.
Je les ai terminé le weekend dernier, durant le rendez-vous des publications parallèles de Québec.
vendredi 23 mai 2008
Les arbres de fer
Ce matin j’ai rêvé....
Nous avons sortit le petit garçon plat, enroulé sur lui-même, du coffre de la voiture où nous l’avions rangé. Nous l’étendrons sur le sol comme une nappe pour faire notre pique-nique, afin qu’il nous protège du gazon. L’herbe est drue et dure comme des cristaux de sucre acérés, d’un vert tellement gorgé de lumière qu’elle s’en évapore mollement pour nous étouffer. Autour de nous, les pins et les sapins sont si hauts et si sombres qu’il nous cachent le ciel. Heureusement, car le soleil est trop fort. Le ciel d’argent liquide dégouline de chaleur cruelle dans le tonnerre des cigales. Les petites touffes de pollen sont douces et silencieuses qui volettent comme des étoiles contre l’émeraude nocturne des arbres. Elles me fascinent et me rassurent.
Je n’ai pas eu le temps d’illustrer ce rêve. Mais il y en aura bien d’autres.
En voici deux qui recoupent sensiblement le même thème, datant de la même période en 2006.
J’ai croisé deux femmes-vaches au milieu de la route.
Voici l’enfant du canard et de l’ornithorynque:
C’est tout ce dont je me souvienne....
Nous avons sortit le petit garçon plat, enroulé sur lui-même, du coffre de la voiture où nous l’avions rangé. Nous l’étendrons sur le sol comme une nappe pour faire notre pique-nique, afin qu’il nous protège du gazon. L’herbe est drue et dure comme des cristaux de sucre acérés, d’un vert tellement gorgé de lumière qu’elle s’en évapore mollement pour nous étouffer. Autour de nous, les pins et les sapins sont si hauts et si sombres qu’il nous cachent le ciel. Heureusement, car le soleil est trop fort. Le ciel d’argent liquide dégouline de chaleur cruelle dans le tonnerre des cigales. Les petites touffes de pollen sont douces et silencieuses qui volettent comme des étoiles contre l’émeraude nocturne des arbres. Elles me fascinent et me rassurent.
Je n’ai pas eu le temps d’illustrer ce rêve. Mais il y en aura bien d’autres.
En voici deux qui recoupent sensiblement le même thème, datant de la même période en 2006.
J’ai croisé deux femmes-vaches au milieu de la route.
Voici l’enfant du canard et de l’ornithorynque:
C’est tout ce dont je me souvienne....
jeudi 22 mai 2008
La chanson des os brûlés*
La forêt profonde engouffre ses pas dans le hurlement des loups. Ils s’attachent aux lambeaux de sa robe pour la dévorer.
Elle combat sans souffle, prête à tout perdre pour retrouver son nom. Mais ils la déchire et dévore son coeur. Il ne reste d’elle que les os sur lesquels ils chient.
De leur déjection je réapprends ma peau. Je connais maintenant le langage des bêtes et je peux le chanter pour habiller mes os. Mais les gens du village ne me comprennent plus.
La louve-Mélusine devra cacher sa nature sauvage, même si on l’a déjà découverte. Car les chevaliers ne veulent pas que la princesse triomphe seule du dragon.
*L’encre était fabriquée d’os brûlés précipités dans une colle animale.
Elle combat sans souffle, prête à tout perdre pour retrouver son nom. Mais ils la déchire et dévore son coeur. Il ne reste d’elle que les os sur lesquels ils chient.
De leur déjection je réapprends ma peau. Je connais maintenant le langage des bêtes et je peux le chanter pour habiller mes os. Mais les gens du village ne me comprennent plus.
La louve-Mélusine devra cacher sa nature sauvage, même si on l’a déjà découverte. Car les chevaliers ne veulent pas que la princesse triomphe seule du dragon.
*L’encre était fabriquée d’os brûlés précipités dans une colle animale.
mercredi 21 mai 2008
Susan, la colorature dévêtue
Susan est chanteuse d'opéra, elle et ses vocalises ont eu la grâce de poser pour nous.
Merci Susan.
mardi 20 mai 2008
Cirque au laboratoire
Je suis figée sur une sensation : mes pieds nus sur le plancher froid. Partout où ma tête se dresse un reflet, je voudrais dessiner des anges qui ne me regardent pas. Dans leur yeux je crie comme un homme pendu.
J’aurai mal jusqu’à ce que le sang se taise.
Ce matin j’ai rêvé : nous étions 150 à attendre le samouraï de pierre pour qu’il nous tranche la tête.1h30. Je n’aurai pas le temps de faire l’épicerie.
Je pourrais vous révéler les véritables raisons de cette image. Ça ressemblerait à : étude des contrastes de qualité et de quantité chaud/froid dans le but d’obtenir une gamme de teintes neutres et de tons souris pour marque une profondeur dans la picturalité et… mouais. C’est dull un peu alors je préfère fabuler.
J’aurai mal jusqu’à ce que le sang se taise.
Ce matin j’ai rêvé : nous étions 150 à attendre le samouraï de pierre pour qu’il nous tranche la tête.1h30. Je n’aurai pas le temps de faire l’épicerie.
Je pourrais vous révéler les véritables raisons de cette image. Ça ressemblerait à : étude des contrastes de qualité et de quantité chaud/froid dans le but d’obtenir une gamme de teintes neutres et de tons souris pour marque une profondeur dans la picturalité et… mouais. C’est dull un peu alors je préfère fabuler.
lundi 19 mai 2008
Merci Siou
J'attendais le modèle impatiemment quand Ben me dit: "Hey! Il y a quelqu'un plein de couleurs qui se promène dehors...!"
(???)
Siou, notre modèle, est arrivé entièrement recouvert de peinture.
Je dois admettre que j'étais dubitative, moi la première.
Mais j'ai décidé de m'ouvrir à ce qui m'était offert. Je conseille à mes élèves de ne pas se laisser décourager par leurs résultats car, s'ils ne sont pas conformes à leurs idées de départ, ils n'en sont pas forcément mauvais. L'artiste est le premier à se surprendre par ses créations.
J'ai donc compris que j'étais mûre pour en apprendre davantage de mes propres leçons.
Je voulais offrir un atelier de modèle vivant comme on n’en trouve nulle part ailleurs. La performance de Siou était extraordinaire, appuyée d'Yvan à la guitare.
Comme d'habitude, j'ai retravaillé ces séances, à l'encre aquarelle cette fois-ci.
(???)
Siou, notre modèle, est arrivé entièrement recouvert de peinture.
Je dois admettre que j'étais dubitative, moi la première.
Mais j'ai décidé de m'ouvrir à ce qui m'était offert. Je conseille à mes élèves de ne pas se laisser décourager par leurs résultats car, s'ils ne sont pas conformes à leurs idées de départ, ils n'en sont pas forcément mauvais. L'artiste est le premier à se surprendre par ses créations.
J'ai donc compris que j'étais mûre pour en apprendre davantage de mes propres leçons.
Je voulais offrir un atelier de modèle vivant comme on n’en trouve nulle part ailleurs. La performance de Siou était extraordinaire, appuyée d'Yvan à la guitare.
Comme d'habitude, j'ai retravaillé ces séances, à l'encre aquarelle cette fois-ci.
dimanche 18 mai 2008
Les 6 Brumes
La première brume se lève, à ses pieds se dresse un monstre inquiétant. La seconde brume le recouvre d'enchantements. Le troisième voile est drapé de sang. Le tonnerre d'une détonation déchire le quatrième brouillard. Mais les nuées du cinquième monde proviennent d'une autre planète. Les dernier sanglots du sixième embrun se déversent dans une direction qu'il est impossible d'indiquer, sans pouvoir l'expliquer.
Je vous présente une très sympathique maison d'édition de Sherbrooke Les 6 Brumes, spécialisée dans les littératures de l'imaginaire. Je suis en train de travailler sur l'illustration d'une nouvelle de Jonathan Reynold dont je vous présente un premier croquis.
Ce n'est pas la première fois que je lui représente une maison hanté. Il avait dû aimer la dernière ;-) J'adore ce dessin, mais j'ai bon espoir de le rendre encore meilleur.
Je vous présente une très sympathique maison d'édition de Sherbrooke Les 6 Brumes, spécialisée dans les littératures de l'imaginaire. Je suis en train de travailler sur l'illustration d'une nouvelle de Jonathan Reynold dont je vous présente un premier croquis.
Ce n'est pas la première fois que je lui représente une maison hanté. Il avait dû aimer la dernière ;-) J'adore ce dessin, mais j'ai bon espoir de le rendre encore meilleur.
samedi 17 mai 2008
Le triangle de la réverbération
Benoît était déçu de ne pas avoir été présent lors du dernier Jam auquel j'avais assisté.
Benoît Castilloux
On voit que je suis en dehors du "triangle de la réverbération".
Arkvaender, Benoît Castilloux et Yvan.
Pourtant je ne me sens pas seule. Le carnet d'esquisse est comme un outil de socialisation passif. Peu importe l'endroit apparemment désert où je décide d'aller m'installer, il y a toujours un curieux qui vient lorgner par dessus mon épaule (comme hier au parc). Paradoxalement, j'utilise le cahier pour m'isoler dans des situations intolérables (le métro, les files d'attente...) mais cela attire souvent l’attention. Comme si le fait de laisser simplement le monde venir à moi était le meilleur moyen d'en devenir le centre.
On voit que je suis en dehors du "triangle de la réverbération".
Pourtant je ne me sens pas seule. Le carnet d'esquisse est comme un outil de socialisation passif. Peu importe l'endroit apparemment désert où je décide d'aller m'installer, il y a toujours un curieux qui vient lorgner par dessus mon épaule (comme hier au parc). Paradoxalement, j'utilise le cahier pour m'isoler dans des situations intolérables (le métro, les files d'attente...) mais cela attire souvent l’attention. Comme si le fait de laisser simplement le monde venir à moi était le meilleur moyen d'en devenir le centre.
vendredi 16 mai 2008
Quetzalcóatl
Quetzalcóatl est une divinité du Mexique dont le nom signifie quelque chose comme: "Serpent à plume".
Cette représentation est en monochrome mais on l'imagine habituellement avec les couleurs de l'oiseau Quetzal, d'un vert flamboyant, de rouge et de jaune. J'ai fais ce dessin pour un jeune homme qui désire se le faire tatouer. Les tatouages me fascinent mais je n'en ai aucun. Je crois qu'un corps de femme est une œuvre d'art en soit qui n'a nul besoin d'être le canevas d'un autre.
Par opposition au dieu de l'air, une déesse de la terre.
Tlazolteotl, la mangeuse d'immondice.
Une autre déesse de l'Amérique précolombienne que j'ai fais il y a quelques années pour illustrer une nouvelle de Serena Gentilhomme "Bout du rouleau".
On cite souvent l'art Aztèque comme l'un des ancêtres de la bande dessinée. Leur langage me fascine bien que je n'y comprenne absolument rien. Ce que je crois en décrypter me porte à concevoir qu'ils utilisaient sensiblement les mêmes symboles pour décrire leurs concepts abstraits que pour la représentation de leur réalité concrète. J'aimerais bien pénétrer les mystères de leur perception.
Cette représentation est en monochrome mais on l'imagine habituellement avec les couleurs de l'oiseau Quetzal, d'un vert flamboyant, de rouge et de jaune. J'ai fais ce dessin pour un jeune homme qui désire se le faire tatouer. Les tatouages me fascinent mais je n'en ai aucun. Je crois qu'un corps de femme est une œuvre d'art en soit qui n'a nul besoin d'être le canevas d'un autre.
Par opposition au dieu de l'air, une déesse de la terre.
Tlazolteotl, la mangeuse d'immondice.
Une autre déesse de l'Amérique précolombienne que j'ai fais il y a quelques années pour illustrer une nouvelle de Serena Gentilhomme "Bout du rouleau".
On cite souvent l'art Aztèque comme l'un des ancêtres de la bande dessinée. Leur langage me fascine bien que je n'y comprenne absolument rien. Ce que je crois en décrypter me porte à concevoir qu'ils utilisaient sensiblement les mêmes symboles pour décrire leurs concepts abstraits que pour la représentation de leur réalité concrète. J'aimerais bien pénétrer les mystères de leur perception.
jeudi 15 mai 2008
Chimeris -Sirus-
Samedi c'est le lancement de Chimeris -Sirus- au Cat's Meow (111 Roy Est, voisin de l'Usine 106U) de 17h à 23h.
Pour célébrer l'occasion, j’ai décidé de vous présenter quelques esquisses préparatoires et de vous parler des questions qu’on ne m’aurait jamais posées. En fait, ces images étaient pour moi des guides me permettant de dessiner le même vaisseau, ou le même costume, d’une planche à l’autre tout le long des 70 pages du livre.
Rok Aubépine dans son costume de ville.
Les premiers dessins de Rok Aubépine et de Soblevsky (principal protagoniste de Mandragora) datent de la même époque, c’est-à-dire le secondaire 4, j’avais 15 ans. J’ai toujours voulut les faire évoluer ensemble dans le même univers. Ça m’aura prit 15 ans à trouver comment.
Rok Aubépine en scaphandre
Tout le monde me demande toujours si je m'incarne dans Rok Aubépine. La réponse c'est NON. Je me projette globalement dans Chimeris -Sirus-.
Mais remarquez une chose, presque tous mes personnages ont un regard particulier.
Soblevsky : Les yeux blancs.
La Mandragore : Les yeux tout noirs.
Annathénesse : Pas d’yeux.
Rok Aubépine : Des lunettes.
Première ébauche des pèlerins de Muska
Sirus recouvre plusieurs styles graphiques différents. Les parties au lavis d’encre de chine seulement décrivent l’histoire générale du peuple et de la planète Sirus. Ensuite viennent certaines sections exécutées à la plume et au pinceau où le récit se rapproche de plus en plus de Rok Aubépine. Pour finir, les quarante dernières planches ne sont qu’à la plume dans une technique axées sur le dessin. C’est mon médium de prédilection : gloire à la ligne! Cette seconde partie est centrée sur mon principal protagoniste et l’action qui la touche directement.
Son vaisseau spatial
L'intérieur de son vaisseau spatial
Cette image ne m'a pas été très utile. Mais je me suis pas mal amusée à la faire. J'avoue avoir eu la tentation d'en faire un maquette en bloc Lego.
Le cockpit
Ça, par contre, c'est une image sur laquelle j'aurais définitivement dû me fier davantage.
Pour célébrer l'occasion, j’ai décidé de vous présenter quelques esquisses préparatoires et de vous parler des questions qu’on ne m’aurait jamais posées. En fait, ces images étaient pour moi des guides me permettant de dessiner le même vaisseau, ou le même costume, d’une planche à l’autre tout le long des 70 pages du livre.
Les premiers dessins de Rok Aubépine et de Soblevsky (principal protagoniste de Mandragora) datent de la même époque, c’est-à-dire le secondaire 4, j’avais 15 ans. J’ai toujours voulut les faire évoluer ensemble dans le même univers. Ça m’aura prit 15 ans à trouver comment.
Tout le monde me demande toujours si je m'incarne dans Rok Aubépine. La réponse c'est NON. Je me projette globalement dans Chimeris -Sirus-.
Mais remarquez une chose, presque tous mes personnages ont un regard particulier.
Soblevsky : Les yeux blancs.
La Mandragore : Les yeux tout noirs.
Annathénesse : Pas d’yeux.
Rok Aubépine : Des lunettes.
Sirus recouvre plusieurs styles graphiques différents. Les parties au lavis d’encre de chine seulement décrivent l’histoire générale du peuple et de la planète Sirus. Ensuite viennent certaines sections exécutées à la plume et au pinceau où le récit se rapproche de plus en plus de Rok Aubépine. Pour finir, les quarante dernières planches ne sont qu’à la plume dans une technique axées sur le dessin. C’est mon médium de prédilection : gloire à la ligne! Cette seconde partie est centrée sur mon principal protagoniste et l’action qui la touche directement.
Cette image ne m'a pas été très utile. Mais je me suis pas mal amusée à la faire. J'avoue avoir eu la tentation d'en faire un maquette en bloc Lego.
Ça, par contre, c'est une image sur laquelle j'aurais définitivement dû me fier davantage.
mercredi 14 mai 2008
Corvus Sycorax
Le tonnerre des rois corbeaux.
Je ne pourrais plus retourner chez moi. On a enlevé mon histoire, je dois la retrouver dans leurs cris.
Que disent Les compagnons de l’inquiétude ?
Des légendes s’esquivent dans leurs plaintes. Elles me racontent la mémoire des noms perdus. Que s’est-il passé dans ce village dont je n’ai plus souvenir?
C'est un petit dessin que j'ai fais samedi passé au Congrès Boréal. Toujours au stylo à bille dans mon carnet. J'ai finis par me laisser convaincre de m'inscrire à Anticipation à Montréal en 2009. Donc j'y serai, c'est un rendez-vous.
Je ne pourrais plus retourner chez moi. On a enlevé mon histoire, je dois la retrouver dans leurs cris.
Que disent Les compagnons de l’inquiétude ?
Des légendes s’esquivent dans leurs plaintes. Elles me racontent la mémoire des noms perdus. Que s’est-il passé dans ce village dont je n’ai plus souvenir?
C'est un petit dessin que j'ai fais samedi passé au Congrès Boréal. Toujours au stylo à bille dans mon carnet. J'ai finis par me laisser convaincre de m'inscrire à Anticipation à Montréal en 2009. Donc j'y serai, c'est un rendez-vous.
mardi 13 mai 2008
L’âme de dix mille siècles
On me demande souvent pourquoi j'ai absolument tenu à user presque dix ans de ma vie sur des bancs d'université. On se demande aussi qu'est-ce que la matière noire exactement.
La réponse est un lien entre ces deux interrogations, qui se formule dans une nouvelle question: "Qu'est-ce que j'ai raté sur cette image?"
Réponse: les deux canards et leur reflet.
Pourquoi? Car ils sont très mal observés. Mon œil ne m'a pas été fidèle. Et comme le cerveau déteste s'ébattre d'informulé, il a remplacé par l'image stockée en banque. Ce sont des canards schématiques, appuyés par un reflet convenu.
C'est la façon dont le cerveau admet son ignorance: par l'hypocrisie. Il faut avoir un regard critique pour le percer à jour. Et c'est ÇA que j'ai appris.
La matière noire, c'est l'ignorance qui dessine la frontière du connu. Plus j'en apprends, plus elle grossit et plus je prends conscience de son action de levier sur moi.
J'ai fais ce dessin la semaine dernière au parc Maisonneuve.
La réponse est un lien entre ces deux interrogations, qui se formule dans une nouvelle question: "Qu'est-ce que j'ai raté sur cette image?"
Pourquoi? Car ils sont très mal observés. Mon œil ne m'a pas été fidèle. Et comme le cerveau déteste s'ébattre d'informulé, il a remplacé par l'image stockée en banque. Ce sont des canards schématiques, appuyés par un reflet convenu.
C'est la façon dont le cerveau admet son ignorance: par l'hypocrisie. Il faut avoir un regard critique pour le percer à jour. Et c'est ÇA que j'ai appris.
La matière noire, c'est l'ignorance qui dessine la frontière du connu. Plus j'en apprends, plus elle grossit et plus je prends conscience de son action de levier sur moi.
J'ai fais ce dessin la semaine dernière au parc Maisonneuve.
lundi 12 mai 2008
Les artistes malchanceux
Si vous me voyez à genoux dans le gazon au parc Maisonneuve ces temps-ci, c'est que je cherche un trèfle à quatre feuilles. J'en avais un avant mais il était dans le porte-monnaie qu'on m'a volé. Effectivement, une longue série de malchances me tombent sur la tête depuis Noël mais j'essaie de ne pas trop m'en faire.
L'an dernier j'ai imaginé un dieu pour les artistes malchanceux.
C'est un ange qui crée fortuitement une œuvre éphémère sans même pouvoir la contempler.
Lui-même n’a aucune idée des portées de son acte. Le tout n’étant destiné qu’au bénéfice du spectateur.
J'aime dessiner tout simplement parce que... j'aime dessiner.
Ça fait toujours du bien de renouer avec un état d’esprit un peu plus volatile après une période intense.
L'an dernier j'ai imaginé un dieu pour les artistes malchanceux.
C'est un ange qui crée fortuitement une œuvre éphémère sans même pouvoir la contempler.
Lui-même n’a aucune idée des portées de son acte. Le tout n’étant destiné qu’au bénéfice du spectateur.
J'aime dessiner tout simplement parce que... j'aime dessiner.
Ça fait toujours du bien de renouer avec un état d’esprit un peu plus volatile après une période intense.
dimanche 11 mai 2008
La muse incertaine
Tapage nocturne au musée des insomniaques.
Angoissant retour du terme concret ce matin, à 9 heure.
J’ai lavé le tour de l’horloge, donné un sandwich au gardien.
Mais il ne m’a pas reconnu.
Les mouettes basses tombent en couronne sur le gazon frais.
Je fais semblant de prédire le retour du galop des marées.
Ça m’arrive souvent.
J’ai le sentiment d’attendre sans savoir ce que j’espère.
Vaut-il mieux seulement ne rien faire ou agir quand même?
Quand mes dessins ne m’inspirent plus.
Je cherche à les voir différemment.
Mais comment?
Les images demeurent, ma vision se transforme.
Je ne sais pas toujours comment changer de perception.
Dessin de 2008 pigé dans mon cahier d'esquisse. Celui-là même que vous me voyez exécuter sur la photo de mon profile blog.
Angoissant retour du terme concret ce matin, à 9 heure.
J’ai lavé le tour de l’horloge, donné un sandwich au gardien.
Mais il ne m’a pas reconnu.
Les mouettes basses tombent en couronne sur le gazon frais.
Je fais semblant de prédire le retour du galop des marées.
Ça m’arrive souvent.
J’ai le sentiment d’attendre sans savoir ce que j’espère.
Vaut-il mieux seulement ne rien faire ou agir quand même?
Quand mes dessins ne m’inspirent plus.
Je cherche à les voir différemment.
Mais comment?
Les images demeurent, ma vision se transforme.
Je ne sais pas toujours comment changer de perception.
Dessin de 2008 pigé dans mon cahier d'esquisse. Celui-là même que vous me voyez exécuter sur la photo de mon profile blog.
samedi 10 mai 2008
vendredi 9 mai 2008
Poème d’hiver
Je viens de terminer une peinture qui s'expose en février. En fait, je l'ai commencée à la fin du mois de mars. À un moment où je commençais à être vraiment tannée d'une saison pénible qui se traîne tout en lourdeur. On ne le dira jamais assez, l'hiver dernier a été particulièrement sévère et la neige ne fondra certainement pas toute cet été, c'est vraiment déprimant.
Je l’ai rajoutée dans le portfolio de mon site web sous la section peintures.
La dernière fois que je suis allé pour m'acheter du noir, j'ai confondu avec le gris de Payne, dont j'avais déjà à revendre. Je me suis trouvée tellement niaiseuse que, comme punition, j'ai décidé de l'utiliser en entier et de faire des toiles grises.
Et puis non, ce n'est pas vrai, je n'utilise jamais de noir, ou que très rarement. Mais alors j'ai décidé de m'en passer.
En plus j'ai fais une autre bourde du genre puisque je me suis aussi procuré du bleu de Prusse, pour me rendre compte plus tard que ce n'était qu'une imitation. Et ils nous prennent vraiment pour des cons puisque l'imitation bleue de Prusse est composée de bleu de phtalocyanine et de violet dioxazine. Alors que le vrai bleu de Prusse (bleu Milori) est reconnu pour faire des verts superbes lorsque mélangé avec du jaune. Je vous mets au défi de faire du vert avec du violet !!! Hors, donc, si vous voulez un beau bleu de Prusse à l'acrylique, il faut le faire car c'est maintenant introuvable en magasin. Le truc facile c'est de prendre de l'aquarelle mélangée avec un médium polymère lustré. Ou sinon vous faites comme moi, vous broyez du bleu.
Tout cela pour dire que j'ai voulu passer mon imitation bleu de Prusse et mes innombrables tubes de gris sur cette toile. Ce n'est pas génial comme motivation créatrice, et le résultat est à la hauteur (c'est-à-dire assez ordinaire).
Une bonne nouvelle, je viens tout juste de vendre la dernière toile que j'ai fais La leçon d'anatomie . Avant même de l’exposer, avant même qu’elle ne soit complètement sèche, elle est déjà partie, désolée. Exactement la même chose s’est produite avec mon autre toile de chirurgiens La quête de la vérité . Elles me portent chance, je vais en faire d’autre, ne vous inquiétez pas.
Pour ceux qui désire venir me dire salut, je serai au Congrès Boréal samedi.
Je l’ai rajoutée dans le portfolio de mon site web sous la section peintures.
La dernière fois que je suis allé pour m'acheter du noir, j'ai confondu avec le gris de Payne, dont j'avais déjà à revendre. Je me suis trouvée tellement niaiseuse que, comme punition, j'ai décidé de l'utiliser en entier et de faire des toiles grises.
Et puis non, ce n'est pas vrai, je n'utilise jamais de noir, ou que très rarement. Mais alors j'ai décidé de m'en passer.
En plus j'ai fais une autre bourde du genre puisque je me suis aussi procuré du bleu de Prusse, pour me rendre compte plus tard que ce n'était qu'une imitation. Et ils nous prennent vraiment pour des cons puisque l'imitation bleue de Prusse est composée de bleu de phtalocyanine et de violet dioxazine. Alors que le vrai bleu de Prusse (bleu Milori) est reconnu pour faire des verts superbes lorsque mélangé avec du jaune. Je vous mets au défi de faire du vert avec du violet !!! Hors, donc, si vous voulez un beau bleu de Prusse à l'acrylique, il faut le faire car c'est maintenant introuvable en magasin. Le truc facile c'est de prendre de l'aquarelle mélangée avec un médium polymère lustré. Ou sinon vous faites comme moi, vous broyez du bleu.
Tout cela pour dire que j'ai voulu passer mon imitation bleu de Prusse et mes innombrables tubes de gris sur cette toile. Ce n'est pas génial comme motivation créatrice, et le résultat est à la hauteur (c'est-à-dire assez ordinaire).
Une bonne nouvelle, je viens tout juste de vendre la dernière toile que j'ai fais La leçon d'anatomie . Avant même de l’exposer, avant même qu’elle ne soit complètement sèche, elle est déjà partie, désolée. Exactement la même chose s’est produite avec mon autre toile de chirurgiens La quête de la vérité . Elles me portent chance, je vais en faire d’autre, ne vous inquiétez pas.
Pour ceux qui désire venir me dire salut, je serai au Congrès Boréal samedi.
jeudi 8 mai 2008
Florès de Lemniscate
Je n'ai jamais vu son visage, elle le cache. Je ne peux que l'imaginer.
Que fait l'empailleur sans peau? Si elle n'a même pas de chair pour la recouvrir, il y a forcément quelque chose d'humain en elle. Mais quoi?
J'ai trouvé sa dépouille ce matin, explosée dans le jardin des statues. Elle est pleine de cheveux, et manifestement morte. Mais qu'est-ce qui a pu la détruire ... ou tuer?
Florès de Lemniscate est un nouveau personnage que je développe pour ma prochaine BD: Chimeris -Vaar-. Elle est l'assistante du taxidermiste. Comme vous voyez, j'en sais moi-même encore assez peu sur elle. C'est aussi l'inspiratrice d'une peinture du cycle Vyes Les fleurs de feu .
Que fait l'empailleur sans peau? Si elle n'a même pas de chair pour la recouvrir, il y a forcément quelque chose d'humain en elle. Mais quoi?
J'ai trouvé sa dépouille ce matin, explosée dans le jardin des statues. Elle est pleine de cheveux, et manifestement morte. Mais qu'est-ce qui a pu la détruire ... ou tuer?
Florès de Lemniscate est un nouveau personnage que je développe pour ma prochaine BD: Chimeris -Vaar-. Elle est l'assistante du taxidermiste. Comme vous voyez, j'en sais moi-même encore assez peu sur elle. C'est aussi l'inspiratrice d'une peinture du cycle Vyes Les fleurs de feu .
mercredi 7 mai 2008
Le jam de dimanche
J'ai enfin terminé les esquisses commencées dimanche. Il était grand temps, me direz-vous. Mon carnet ne m’a pas quitté, pour y rajouter quelques traits, dès que l’occasion s’y prêtait. Au risque de déplaire à quelqu’un, je préfère assister à des jams qu’à des pratiques organisées. J’y trouve un peu mieux ma place et l’esprit est plus propice à la présence d’un étrange.
Comme je n’avais pas encore dessiné de la journée (vous verrez pourquoi plus tard, mais c’est un fait rare) j’ai décidé de commencer par Arkvaender comme échauffement. Je n’ai pas compté mais j’ai dû le dessiner assez souvent jouant de la basse, depuis 11 ans. C’était donc une valeur sûre. Mais on verra que c’est loin d’être garant de qualité.
Yvan, qui avait mit son chapeau, fut ma seconde victime. J’ai une fâcheuse tendance à ne pas embellir mes modèles. Plutôt même à faire ressortir leur petits travers, que je trouve savoureux. Yvan se désole à chaque fois de sa calvitie. Forcément, puisqu’il se rase, il n’y a pas grand-chose à dessiner. Alors cette fois-ci il a décidé d’évacuer son complexe. Je suis malicieuse et je ne devrais pas. Car je lui dois tous mes remerciements pour être venu nous jouer une ambiance sonore très inspirante au modèle vivant de l’après-midi. C’était moi qui posais, ouais, c’est la raison pour laquelle j’avais pas pus dessiner encore ce jour-là. Cela et faire le ménage du Cat’s Meow...
Comme j’étais maintenant en forme, je me suis ensuite attaqué au drummer. C’est pas facile à crayonner un batteur, ça bouge tout le temps. C’est inévitable, dès que je l’ai dessiné de ce côté-ci, il a commencé à taper sur ses caisses de l’autre bord (on voit que je connais-ça). Je me demande si JF aussi n’a pas été traumatisé par les esquisses que j’avais déjà faites de lui et que ce serait la raison pour laquelle il a conservé son t-shirt. Effectivement, les percussionnistes sont toujours torse-nu ou ils n’en sont guère. JF est aussi le batteur de Les Nécrophiliacs.
À un prochain Jam!
Comme je n’avais pas encore dessiné de la journée (vous verrez pourquoi plus tard, mais c’est un fait rare) j’ai décidé de commencer par Arkvaender comme échauffement. Je n’ai pas compté mais j’ai dû le dessiner assez souvent jouant de la basse, depuis 11 ans. C’était donc une valeur sûre. Mais on verra que c’est loin d’être garant de qualité.
Yvan, qui avait mit son chapeau, fut ma seconde victime. J’ai une fâcheuse tendance à ne pas embellir mes modèles. Plutôt même à faire ressortir leur petits travers, que je trouve savoureux. Yvan se désole à chaque fois de sa calvitie. Forcément, puisqu’il se rase, il n’y a pas grand-chose à dessiner. Alors cette fois-ci il a décidé d’évacuer son complexe. Je suis malicieuse et je ne devrais pas. Car je lui dois tous mes remerciements pour être venu nous jouer une ambiance sonore très inspirante au modèle vivant de l’après-midi. C’était moi qui posais, ouais, c’est la raison pour laquelle j’avais pas pus dessiner encore ce jour-là. Cela et faire le ménage du Cat’s Meow...
Comme j’étais maintenant en forme, je me suis ensuite attaqué au drummer. C’est pas facile à crayonner un batteur, ça bouge tout le temps. C’est inévitable, dès que je l’ai dessiné de ce côté-ci, il a commencé à taper sur ses caisses de l’autre bord (on voit que je connais-ça). Je me demande si JF aussi n’a pas été traumatisé par les esquisses que j’avais déjà faites de lui et que ce serait la raison pour laquelle il a conservé son t-shirt. Effectivement, les percussionnistes sont toujours torse-nu ou ils n’en sont guère. JF est aussi le batteur de Les Nécrophiliacs.
À un prochain Jam!
mardi 6 mai 2008
Les nixes en nuisettes
L'anniversaire des statues tombe un jour d’examen
Je déteste quand elle me tourne autour, regarde son reflet dans le miroir, ne peut pas voir derrière. Cette guêpe furibonde a déjà piqué mon index. Une statue différente pose ses pieds froids sur ma tête quand j’observe le dos tourné. Prendre en nouveau départ ton élan sur moi, je ne peux pas t’en vouloir.
Le vêtement rend ma chair plus dure, vois comme il me déshabille. Et avec lui mon visage change de journée. Il ne fait plus assez clair maintenant pour choisir, de toute façon. J’hésite, j’obsède, je ne sais plus quoi me mettre.
Où étais-tu quand je t’attendais vraiment? Les heures changent de pose juste pour finir. Et moi je m’impose le souffre d’une horloge malade. Ombré, le silence démarche à coup de tact. Si on ne veut rien me dire, je sais déjà pourquoi.
Merci beaucoup à Myra dont les poses m'ont inspirés ces compositions l'automne dernier.
Je déteste quand elle me tourne autour, regarde son reflet dans le miroir, ne peut pas voir derrière. Cette guêpe furibonde a déjà piqué mon index. Une statue différente pose ses pieds froids sur ma tête quand j’observe le dos tourné. Prendre en nouveau départ ton élan sur moi, je ne peux pas t’en vouloir.
Le vêtement rend ma chair plus dure, vois comme il me déshabille. Et avec lui mon visage change de journée. Il ne fait plus assez clair maintenant pour choisir, de toute façon. J’hésite, j’obsède, je ne sais plus quoi me mettre.
Où étais-tu quand je t’attendais vraiment? Les heures changent de pose juste pour finir. Et moi je m’impose le souffre d’une horloge malade. Ombré, le silence démarche à coup de tact. Si on ne veut rien me dire, je sais déjà pourquoi.
Merci beaucoup à Myra dont les poses m'ont inspirés ces compositions l'automne dernier.
Inscription à :
Articles (Atom)