Pour célébrer l'occasion, j’ai décidé de vous présenter quelques esquisses préparatoires et de vous parler des questions qu’on ne m’aurait jamais posées. En fait, ces images étaient pour moi des guides me permettant de dessiner le même vaisseau, ou le même costume, d’une planche à l’autre tout le long des 70 pages du livre.
Les premiers dessins de Rok Aubépine et de Soblevsky (principal protagoniste de Mandragora) datent de la même époque, c’est-à-dire le secondaire 4, j’avais 15 ans. J’ai toujours voulut les faire évoluer ensemble dans le même univers. Ça m’aura prit 15 ans à trouver comment.
Tout le monde me demande toujours si je m'incarne dans Rok Aubépine. La réponse c'est NON. Je me projette globalement dans Chimeris -Sirus-.
Mais remarquez une chose, presque tous mes personnages ont un regard particulier.
Soblevsky : Les yeux blancs.
La Mandragore : Les yeux tout noirs.
Annathénesse : Pas d’yeux.
Rok Aubépine : Des lunettes.
Sirus recouvre plusieurs styles graphiques différents. Les parties au lavis d’encre de chine seulement décrivent l’histoire générale du peuple et de la planète Sirus. Ensuite viennent certaines sections exécutées à la plume et au pinceau où le récit se rapproche de plus en plus de Rok Aubépine. Pour finir, les quarante dernières planches ne sont qu’à la plume dans une technique axées sur le dessin. C’est mon médium de prédilection : gloire à la ligne! Cette seconde partie est centrée sur mon principal protagoniste et l’action qui la touche directement.
Cette image ne m'a pas été très utile. Mais je me suis pas mal amusée à la faire. J'avoue avoir eu la tentation d'en faire un maquette en bloc Lego.
Ça, par contre, c'est une image sur laquelle j'aurais définitivement dû me fier davantage.
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