La pensée de pierre s'alourdie. Son éternité n'a plus de jour. Il est comme une ombre sur le seuil, même l'attente n'est qu'une trace du passé, lequel s'efface doucement.
Chaque rencontre est peuplée d'étrangers dont le destin nous est inconnu.
C'est ce que j'aime faire quand je dessine les gens dans le métro. Je ne place que les traits du visage. J'ai d'ailleurs rarement le temps d'en faire d'avantage. Ensuite, je me laisse inspirer par ce qui reste d’eux sur la page de mon carnet. Je leur invente une vie. J'en fais l'un de mes personnages.
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