lundi 26 mai 2008

L’univers de monsieur Werber

L’automne dernier, Bernard Werber était invité au salon du livre de Montréal et j’ai eu la chance incroyable d’être présente à une séance de dédicace. Malgré ma ferme intention d’immortaliser l’événement, j’étais tellement intimidée que j’ai eu bien du mal à tracer son visage. Et je n’ai pas osé rouvrir mon carnet d’esquisse avant hier soir pour tenter de redresser mes maladresses du moment.

Sans prendre le risque de retoucher la dernière tentative de portrait qu’il m’a fait l’honneur d’autographier.


Je viens de refermer « Le mystère des dieux » sur sa dernière page, après une lecture délectable et inspirante. Tous le long de mon parcours au côté de ses protagonistes, je me suis prise à délirer sur ce que j’en aurais fais, si on me l’avait demandé. J’ai commencé à dessiner les contours d’un petit animal imaginaire qui serait le totem de Vaar : provenant du chat, de l’écureuil, du raton-laveur, quelques ressemblances avec le sugar-glider et le bafou-bafouilleux de Stephen King. Un animal solitaire à la robe contournée d’arabesques.

J’hésitais à lui faire la prunelle ronde ou fendue, je l’ai donc laissée vide.
Il serait aveugle…
Non, il serait devenu aveugle car…
(???)
Et moi, à quoi aurais-je ressemblée en déesse de Vaar?
La promotion Québécoise de Terre n
(où n est un nombre imaginaire tel que 1 < n < 18).
Plus je lisais, plus j’imaginais une seule chose : j’aurais voulus descendre sur Terre n.
Oups! Pourvus que les profs ne s’en aperçoivent pas.
Comme d’habitude, je ne fais jamais rien comme tout le monde.
C’est pour me punir qu’on aurait rendu mes animaux aveugles, ainsi que moi-même.


Sauf que ça ne m’empêchera pas de trouver la faille du royaume d’Aeden qui me mènera jusqu’à Vaar.

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