samedi 31 mai 2008

Les sœurs naufrageuses

Durant le deuil des masques brisés, je m’effondre nue dans une flaque d’étain brûlant. Une averse en romance tente d'effacer notre visage. Le ménisque de fer s’avale, aussi pâle que l'odeur d'un crépuscule mouillé.




Océan mer.
J’ai adoré le roman d’Alessandro Barrico.
Il se lit comme on regarde la mer. En feuilletant les pages, ce sont des vagues qui retombent l’une après l’autre. Le temps se fige sur sa répétition. Même si elle va et se retire, la mer demeure toujours un vaste flot qui s’étire, illisible dans l’instant, éternel dans l’inachevé.




Suite et fin d'une séance de modèle vivant avec Myra, l'automne passé. Vous pouvez voir les premiers dessins ici.

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