J’avais quitté la belle ville de Québec pour m’établir à Montréal depuis 8 mois, en février 2007, que le métro m’inspirait déjà une ahurissante tristesse.
J’ai décidé de récupérer ce temps mort en cueillant les visages des gens qui m’entouraient dans un carnet d’esquisse. Le premier d’entre eux enregistre 4 mois de figures blasées, ennuyées, profondément ailleurs et grises.
Parfois intrigués, plus rarement irrités et très souvent enchantés par mon travail.
Où étaient-ils donc tous? Étaient-ils seulement à quelque part? Égarés dans les méandres de leurs propres pensées, engloutis dans un univers impénétrable. Je n’en ai vraiment aucune idée.
Tout ce que je fais maintenant, est de tracer leur visage, ensuite j’invente le reste.
Je les ai terminé le weekend dernier, durant le rendez-vous des publications parallèles de Québec.
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