vendredi 29 avril 2011

Le cabinet du docteur Pfiou!



Je reçois des lettres chez moi mais elles ne sont pas adressées à la bonne personne. Stone, madame Stone. Je ne suis pas madame Stone, de Shannon. Ici ce n’est pas Shannon non plus. Mais je continu à recevoir des lettres, et des balles de tennis. Les enveloppes blanches ne sont pas affranchit ni scellées. Je crois même qu’elles sont vides. Elles volent comme des avions de papier et s’amoncellent dans le coin des pièces, et les balles de tennis. Il y a d’énormes monticules de lettres. Et un jour, c’est une autre personne qui habite chez moi. Ce n’est plus moi, mais je n’ai pas déménagé, je ne suis pas partie et je ne me suis pas transformée. Ce n’est simplement plus moi, mais je suis là quand même.

mercredi 27 avril 2011

La prison des zôtres



Il y a un étranger devant la porte de chez nous. C’est une silhouette toute noire. Il ne veut pas s’en aller. Son ombre est une porte de prison.

dimanche 24 avril 2011

Le graphique de la vie


Le dessin ne ressemble pas tout à fait à ça, mais c’est plutôt difficile à rendre.

Je suis sortie de mon corps pour parvenir à un autre niveau afin d’aller rencontrer une voyante qui me montrera où j’en suis rendue. Elle possède un engin spécialement conçu pour ça.
Sa machine ressemble à un projecteur de diapositives qui décompose la lumière en trois rayons. Un grand écran blanc bidimensionnel accueille les faisceaux lumineux que produit une lentille émettrice trilobée. Sur le panneau, s’affichent trois pastilles de couleurs primaires dont les concomitances produisent les secondaires et les tertiaires en synthèse soustractive. L’écran bascule en coordonnées polaires tridimensionnelles et il est maintenant possible de voir les cercles sous forme d'anneaux chatoyants de toutes les couleurs du spectre car elles décrivent maintenant les points de jonction entre différents courant concentriques qui les rejoignent.

La devineresse me conseille de me tenir loin des gens qui disent vouloir me faire vivre des sensations.
Je dois maintenant revenir à moi. La voyante m'indique comment retourner dans le dessin. En m’approchant de la projection, je me rends compte que les traits de lumière sont en fait constitués de plein de petits points brillants. Et ma place se situe dans un endroit où il n’y a presque personne, entre deux vastes courants scintillants qui décrivent des niveaux de conscience. Je redescends vers mon corps, et je m’éveille.

vendredi 22 avril 2011

Les ramasseurs de pourriture



J’ai un sac de meringues que j’ai acheté à l’épicerie mais elles ont passé la date de péremption. Je le mets à la rue et un des gros camions de livraison de l’épicerie va passer ramasser la nourriture périmée mise au chemin. Mais ce sont des extra-terrestres qui conduisent le camion. Donc ils ne font pas très bien leur job. Ma voisine a même trouvé deux doigts humains attachés entre eux par des asticots dans ce que les ramasseurs de pourriture ont laissé derrière eux.

Je vais donner à ma voisine une BD érotique mettant en vedette les protagonistes d’un vieux jeu vidéo tout en pixels. C’était un simulateur de navette spatiale. Il fallait piloter dans l’espace et attraper des trucs. Le vaisseau est un lapin et l’intelligence artificielle est une fille style cyber punk en combinaison fétichiste. Dans la scène finale, le capitaine fait l’amour avec elle.

mercredi 20 avril 2011

La chicaneuse



Mon copain m’amène voir une brocanteuse qui vit dans un vieux Squat, à Québec. C’est l’été et il fait soleil. L’immeuble décrépit est orange et brun. On arrive par la cour intérieure, qui est envahit de végétation. On dirait que les murs extérieurs de l’édifice sont tombés. Il ne reste que les séparations des étages et des pièces intérieures. Je ne veux pas aller là. Je me demande ce que cette fille peut vraiment avoir à me montrer. Pourquoi est-ce que je devrais m’intéresser à elle?

La revendeuse me fait une parade de mode avec des pantalons usagés qu’elle veut me vendre. Ils sont laids et tout usés, c’est ridicule. En plus, j’ai vraiment l’impression qu’elle va nous arnaquer. Soudainement, elle voit un reflet de métal dehors et comprend que la police est dans son jardin. Elle dit qu’on doit se cacher car la police l’espionne pour savoir si elle ne fait pas de la prostitution.

On se dissimule dans son bric-à-brac de misère en désordre. Mais tout son foutoir nous dégringole par-dessus la tête et j’y perds mon sac. Finalement, je reçois un courriel sur mon portable. Ça sonne dans mon sac et tout le monde l’entends. Nous sommes donc découverts. La fille dit qu’elle va descendre parler à la police. Elle revient.

Il y a des petites pouliches mauves qui traînent sur son étagère. Elle dit que les pouliches sont tout le temps mauves puisqu’elles étaient dans son sac. Elle a trouvé ce sac, donc il lui appartient. Je regarde le sac en question et je me rends compte que c’est mon sac avec mon ordinateur et mes BD Chimeris -Vaar-. Elle les a toutes prises. Parce qu’il était perdu dans son bazar envahissant, elle me fait croire que mon sac est le sien et que tout ce que j’avais dedans lui appartient. Voleuse! Je suis très en colère et je l’attaque en lui crachant des billes de verre.

lundi 18 avril 2011

La femme du diplomate



Je veux aller me baigner au stade olympique, mais quand j’arrive à la piscine, je constate que le bassin d’entrainement et le bassin de compétition ont des séparations vraiment étranges. Au moins, les couloirs sont en 50 mètres et il n’y a presque personne. Mais la plage en tuiles de céramique beige est toute sale, recouverte de papier de toilette mouillé, d’algues et de moisissures dégueulasses.

Des passerelles de métal gris courent au plafond et le long des murs. Je sais qu’elles ne sont pas solides car j’y suis déjà allé dans un autre rêve. Je les regarde avec appréhension, en espérant ne pas y aller. Effectivement, ce n’est pas la première fois que je viens ici. Il y a des grosses madames dans l’eau. Je décide d’aller prendre un bain tourbillon, seule.

Mais je suis maintenant dans une grande ambassade où il se trame des intrigues politiques importantes. L’armée est entre nos murs et leurs patrouilles sont omniprésentes. Soudainement, nous sommes attaqués. Nos gens ont des costumes beiges et les envahisseurs sont en vert kaki. Ils possèdent une arme spéciale pour nous terrasser. Elle produit une vibration dont la longueur d’onde n’affecte que le cerveau des militaires et le neutralise complètement. Les soldats, ne pouvant pas penser par eux-mêmes, ont besoin d'un ordre. Et cette arme supprime l'ordre. Donc ils sont tous morts, sans distinction. Les couloirs sont remplis de corps beiges et verts.

La femme du diplomate était dans le bain tourbillon avec moi elle aussi. Nous sommes les seules survivantes. Nous voudrions nous sauver en passant par le stationnement mais nous sommes poursuivit par Mechagodzilla qui crache des lasers rouges avec ses yeux.

dimanche 10 avril 2011

Salon du livre de Québec 2011


Personnage inspiré par Anita Bomba de Didier Cromwell, qui sera au festival de BD de Québec.


Voici mon horaire de dédicace au Salon du livre :

Mercredi 13 avril :
Éditions de l’Isatis (stand 700)
13h à 14h30
Espace autoédition (FBDFQ)
15h à 17h et de 18h à 21h


Jeudi 14 avril :
Espace autoédition (FBDFQ)
15h à 16h et de 18h à 19h
Espace dédicaces FBDFQ :
16h à 17h30

Vendredi 15 avril :
Éditions de l’Isatis (stand 700)
13h à 15h30
Espace dédicaces FBDFQ :
16h à 17h30

Samedi 16 avril :
Espace autoédition (FBDFQ)
13h à 14h et de 20h à 21h

Dimanche 17 avril :
Éditions de l’Isatis (stand 700)
12h à 13h30
Espace autoédition (FBDFQ)
14h à 16h

mercredi 6 avril 2011

La menace



Peinture sur une planche de skate récupérée dans les vidanges.
Exposée à l’Usine 106u (160 Roy est, Montréal).

J’ai acheté de l’encre de calmar, pour apprivoiser la créature. Peut-être qu’elle veut me manger ou peut-être qu’elle m’aime. Je ne sais pas.
En tout cas, moi je l’aime, même si elle a au moins dix bras.

Je n'ai pas peur. Pas peur de l'eau, non, jamais.

L’eau n’est pas bleue hein… non, l’eau n’est pas bleue.

lundi 4 avril 2011

Les rideaux de peau


Exposée à l’usine 106u (160 Roy est, Montréal) pour le mois d’avril.

Une peinture que j’aimais bien mais qui a mal vieillit. Alors je l’ai repeins par-dessus. Elle ressemble davantage maintenant à ce que j’aurais voulu qu’elle soit au moment où je l’ai faite, quand j’étudiais aux beaux-arts. Mais j’avais de la difficulté à faire de belles teintes de peau. Alors les rideaux étaient restés rouges.

(Voici la première version)


Beaucoup de choses ont changées entre les deux peintures… et pas seulement sur les peintures.

vendredi 1 avril 2011

Wild Thing



Il y a des choses bizarres, que je ne comprends pas. Mais je les aime quand même.