mercredi 29 mai 2013

Son chat il est marteau





Nous poursuivons R 2D2 et C3p0 au sommet d’une dune de sable dans le désert. La pointe de la dune monte de plus en plus haut jusqu’à devenir une montagne vertigineuse. Nous voyons, de chaque côté de la montagne de sable, les deux camps ennemis : Les Harkonnen et l’empire qui, pourtant, porte les couleurs des Atreides. Nous voulons rejoindre le téléporteur pour qu’il puisse nous transporter ailleurs mais la commande est cachée dans les vastes replis de nos toges, avec des livres, et elle s’est cassée dans le transport.

Je suis un Jedi sur le plateau de tournage des films Star Wars. Anakin Skywalker me montre comment ils vont recréer l’effet de sabre laser en post-production. Il porte un sabre à lame rouge en plastique et frappe sur des ballounes dure en forme de gigantesque jelly beans pour qu’elles éclatent. On se bat en duel avec des sabres en plastique et Anakin finit par me jeter à terre et veut m’étouffer en plaquant la lame de son sabre sur ma gorge.

Je veux me sauver mais je dois retenir la princesse Padmé prisonnière sinon elle va me trahir. Je lui donne des somnifères pour qu’elle cesse de se débattre. Ce sont des capsules qui ressemblent à des crayons à mine automatique et dont j’appuie le bout avec l’efface sur sa peau. Je l’amène dans la salle de lavage et j’essaie de la ligoter mais je ne veux pas non plus lui faire de mal. Elle s’est transformée en lièvre et ses pattes sont trop souples et trop fragile pour que je puisse les retenir avec ma ficelle, qui est d’ailleurs très délicate et risque de lui entamer la chair. Tant pis, je la laisse là, en espérant qu’on ne la retrouvera pas trop tôt et je m’enfuis en courant vers le vaisseau en espérant qu’Obi Wan va me suivre.

Le vaisseau est un magasin de bandes dessinées et je trouve plein de planches de BD avec des strips sur le thème des festivals de BD. Le vaisseau est parti et nous a amené jusque dans la cours du centre des congrès. Il y a des fontaines et une esplanade en béton. Dehors, un de mes amis peint avec de la peinture en 3D. C’est une sorte de gélatine et il crée des décors superbes en 2-3 coups de pinceaux. Un cosplayer du Général Tidéchet vient nous avertir d’arrêter de faire des graffitis. Je lui fais valoir que nos installations de peinture s’enlèvent très facilement mais il nous dit quand même que ce n’est pas poli.

Avec un ami artiste, je regarde le genre de BD mal dessinées et insipides de style autobiographique qui est à la mode au Québec et cela nous désole. Il m’amène un kouign amann (dans mon rêve, c’est le nom qu’on lui donne mais dans le fond ça ressemble à une crêpe frite farcie au caramel). Il pensait que je pouvais en manger mais je ne peux pas. Comme je n’ai pas compris ce qu’il a dit, j’en mange au moins la moitié. Mais il me fait signe d’arrêter et me regarde d’un air vraiment très grave parce que je ne peux pas en manger. Je voudrais lui offrir le reste mais lui non plus ne peux pas. Je me demande si je devrais me faire vomir mais je décide que ce n’est pas le moment  et que je mange sans gluten depuis tellement longtemps que cette crêpe ne devrait pas me rendre trop malade.

Nous somme dans un McDonald à l’extérieur dans une station service. Des gens fument la cigarette et même si j’aurais bien envie d’en fumer une moi aussi, je trouve ça dégueulasse l’odeur de vieille fumée froide en mangeant, mélangée à un vague remugle d’huile à moteur. Étonnamment, une dame fait le service au table alors je lui demande un café avant de m’apercevoir que j’en ai déjà un sur ma table, parmi des reliefs d’un repas que je ne me souviens pas avoir touché.

À côté, à la boutique de toilettage pour animaux, il y a plusieurs chats. Un petit chat tigré gris se prend d’affection pour moi. Il est adorable mais étrange à la fois car malgré qu’il se colle et se frotte la tête contre moi, il regarde toujours ailleurs. Je demande à la responsable ce qu’il a son chat. Elle me dit de ne pas m’en faire parce que son chat il est marteau. 

dimanche 26 mai 2013

Exposition sur le thème de Star Wars

Voici mes oeuvres pour l'Exposition "F..ck the ewok"
jusqu'au 23 juin 2013

Princesse Leïa dans la tampête de sable
Acrylique sur panneau de bois
12 x 24 pouces
Avril 2013



Tusken raider vs Shai Hulud
(mashup Dune et Star Wars)
Acrylique sur panneau de bois
30 x 24 pouces
Mai 2013


Color of the Dark side
(par Greedo Molinarri)
Acrylique sur toile
18 x 24 pouces
1955


Images utilisée pour l'affiche
Aquarelle
9 x 12
Mai 2013




Saurontrooper
(mashup Lord of the ring et Star Wars)
Acrylique et feuilles d'or sur
Casque de Stormtrooper
en plâtre et papier mâché
Mai 2013





vendredi 17 mai 2013

La fête de la St-Viateur



Je suis en Normandie. Il y a un concours dans lequel il faut peindre l’intérieur d’une cage de verre qui ressemble à un abris-bus. Elle fait environ 7-8 pieds de haut et chacune des parois mesure près d’un mètre de large. L’artiste doit enfiler un costume de peau nue grotesque par-dessus son linge et dispose d’un temps limité (environ 5 heures) pour recouvrir les murs. Les surfaces sont divisées en trois régions qui sont prises en photos et les images qui atteignent le prix le plus haut aux enchères déterminent le gagnant. Le produit des ventes va à l’artiste. Il y a des miroirs à l’extérieur pour que l’artiste puisse voir ce qu’il fait. Celle qui gagne n’a pas eut le temps de terminer ses œuvres mais ce n’est pas grave. Elle aura le droit de passer une journée avec le fondateur de l’activité. Et c’est moi.

C’est le mois du festival folklorique de la Bretagne intérieure et il y a des marionnettes géantes partout en l’honneur de St-Viateur. Elles représentent des personnes ordinaires et on les nomme des « golfeurs ». On les voit souvent prendre le thé sur le toit des immeubles.

Et nous allons sur la terrasse d’une de mes amies. L’endroit est gigantesque et on doit le partage avec sa voisine. Mais comme je m’approche du garde-fou pour regarder en bas, la voisine tire des rideaux sur la ville.
À mes pieds, il y a des gens qui dînent sur le bord d’une eau claire et turquoise au travers laquelle on voit des oursins. Je veux aller les rejoindre et comme je sais que je rêve, je n’hésite pas à sauter et à plonger dans l’eau où je peux respirer. Ensuite, puisque je veux voir des belles choses, j’imagine une bijouterie en belles moulures de bois vernis aux fenêtres cloisonnées de vitraux. Elle est au fond de l’eau. Il y a des coquillages colorés, lumineux, irisés, iridescents, flamboyants et des perles gigantesques.

Je sorts de la bijouterie et j’arrive sur un chemin qui traverse un grand champ de graminées jaunes. J’y trouve une étrange paysanne bigoudène qui ressemble à un épouvantail. Elle marche devant moi et ses jupons lui font comme des ailes. Sa peau est toute mouillée car elle fond. Il ne reste bientôt plus d’elle qu’une robe et des cheveux blonds. Et une poussette pour bébé aussi, car c’était ça son corps. 


dimanche 12 mai 2013

Yarn Bombing

Le 12 mai 2013.
Avec la galerie Le Repaire des 100 Talents.
Installation dans un terrain vague au coin des rues Rosemont et St-Hubert.

Voici les petits morceaux préparés:

Que j'ai tricoté moi-même


Que j'ai trouvé dans un bazard et assemblés.


Et bien sûr, des petites pouliches.



Et voici quelques photos de l'installation:





samedi 11 mai 2013

Le dôme sous le ciel d’Hawaii



Je veux aller à la bibliothèque. Je suis couchée dans la neige, dehors, avec une fille qui mange des rouleaux de riz sucré au curry. Elle me dit que la chaleur et le parfum de ces pâtisseries lui font penser à son ancien ami indien. Les rayonnages de la bibliothèque sont à l’extérieur du bâtiment et montent jusqu’au quinzième étage. Au dernier pallier, les livres sont gigantesque, au moins deux fois la taille d’un homme, pour qu’on puisse lire les titres sur la tranche lorsqu’on est au niveau du sol. Et j’en vois un qui s’intitule Carci Shnibale. Une bibliothécaire voilée portant un niqāb accompagne des clients qui cherchent un livre au sommet. Ils n’ont pas peur de tomber même s’il n’y a pas de garde-fou. Deux jeunes enfants sautent jusqu’en bas en s’accrochant au livres des étages inférieurs.

Je fais un voyage à Hawaii pour mes vacances. Je vais me promener sur une plage où ils ont jeté des ordures pendant plusieurs dizaines d’années et je cherche les sables de verre composé de tessons de bouteille dépolis par les eaux. Mais je ne trouve que des sacs de vidanges remplis de chutes de cuir et de feuilles d’or.

Le petit chien d’une amie a été blessé et porte une grosse cicatrice sur le ventre. Il veut jouer avec moi mais je ne veux pas le toucher car la fille dit que s’il me mord, il va me transmettre une bactérie vraiment très dangereuse. Elle mange un gâteau de sésame pour aller faire du surf, même si elle est vraiment très grosse. Il paraît que c’est la meilleure chose à manger.

On va se promener en voiture et je remarque que le ciel est très beau. On voit les étoiles au travers des nuages. C’est une peinture, nous sommes sous un grand dôme, dans un cartier louche. Nous roulons sur des échangeurs de bois vieux et pourris, à une seule voie et vertigineux comme des montagnes russes. Le dôme est maintenant peint comme un radieux ciel bleu de début d’après-midi. Une fille marche vers nous sur le côté de la route, au bord du vide. Son visage ravagé est inquiétant et elle mange un burrito. Nous avons tous le réflexe de barrer nos portes. La route redescend jusqu’au sol et un barrage de police nous y attend. Nous sortons de voiture et je suis pieds-nu. Je ne trouve pas mes chaussures. Le shérif et son équipe s’en vont avec nos papiers pour consulter leur registre et nous laissent avec des étudiants. Leur bulldog ne cesse de me japper après et je n’ose pas essayer de le faire taire car une bande de mafiosi à  tête de rottweiler arrivent dans une grande voiture décapotable. Les policiers reviennent avec nos papiers et acceptent de nous laisser repartir. Je leur demande pourquoi il y a un dôme au dessus d’Hawaii. Qu’est-ce qu’il y a au dessus du dôme? Ils répondent qu’ils ne savent pas. Nous leur tournons le dos pour repartir et la dernière chose que je les entends dire c’est qu’ils devront faire des recherches sur « oiseau ». Et « oiseau », c’est moi.


mercredi 8 mai 2013

Aims



Cela se passe dans un temple qui se nomme le Samorkand. Aims est l’une des trois Nornes. Elle recueille Ulysse qui est blessé. Il a un trou sanglant derrière la nuque. Elle le soigne dans un grand bassin d’eau sombre. C’est le soir du mardi gras et ils font l’amour dans la boue, sur le site d’un feu de camp qu’on ne peut pas allumer car il a plu toute la journée.

samedi 4 mai 2013

Rose trémière


Il y a une grande blonde glamour qui se promène dans les souterrains du métro. Elle pointe son téléphone intelligent sur toutes les affiches pour détecter et visionner les spots de réalité augmentée. Elle entre dans un bar chic au niveau sous sol avec monsieur Zorg. Il se fait maquiller avec du fard bronze iridescent et raconte comment un jeune homme a réussit son maquillage par accident. On colle des feuilles d’or sur la fille en rajoutant de la poudre dorée pour camoufler les joints jusqu’à ce que ça devienne lisse. Zorg porte ensuite un masque loup de cuir et elle un masque d’arlequin en silicone.

Monsieur Zorg lui dit qu’il ne la veut que comme ornement et n’est pas intéressé à l’aimer. Elle préfère donc le quitter pour aller avec des soldats qui, eux, ne voudrons que l’aimer. Avant de partir, il va voir une grosse serveuse habillée avec des tubes bleus et commande un cocktail « rose trémière » pour la femme. Je vais la prévenir que c’est du poison mais elle ne m’écoute pas. Elle boit et elle meurt.