mercredi 22 février 2017

L'artiste est content



Je suis sur la plage dans un magasin en forme de coquillage géant. Quand on y entre, on se transforme. Je change de forme plusieurs fois avant de devenir un prince aventurier arabe, genre Simbad. 

J'ai l'intention de descendre vers la plage, qui est assez loin en bas. En regardant vers la mer avant d'y aller, je peux voir comment les vague vont venir me chercher. Elles vont très loin sur le sable à chaque reflux, noir comme le charbon. Des dragons chinois jouent dans l'eau. 

Rendue dans la mer, je flotte sur l'eau et je veux passer au travers la peau de l'eau pour aller voir l'exposition d'un de mes ami artiste qui est au fond de la mer. Il y a comme une membrane sur l'eau, qui est verte, et elle est difficile à crever. 

Mais lorsque je réussis enfin, c'est Philémon de Fred qui m'accueille de me fait visiter. Il y a plein de bds rares et des livres en métal repoussé qui s'ouvrent comme des coffres. Et l'expo me conduit jusque chez l'artiste, dans une pièce secrète qui est cachée de la chambre principale par un grand rideau en corduroy brun. L'artiste est très content de me voir. Il est avec un collectionneurs et d'autres visiteurs de ses amis qui ont prit rendez-vous et viennent nous rejoindre. Ils sortent une bouteille de Scotch pour la partager mais moi ce qui m'intéresse le plus, c'est le papier de la bouteille. 

Je m'endors sur un fauteuil. Quand je me réveille le lendemain matin, l'artiste dort. Je m'en vais pour sortir de chez lui et je passe par un grand parcours en montagnes de riz sec qu'il a sculpté en forme de villes et de paysages qui s'étalent sous des viaducs et des échangeurs en bétons. J'essaie de marcher dans son petit village de riz sans le détruire mais une grosse femme jalouse me court après. Elle est fâchée parce que j'ai passé la nuit chez l'artiste. Elle me poursuit dans l'entrepôt d'un magasin d'électronique jusque dans les rayonnages de la boutique, où je l'assome.

dimanche 12 février 2017

Il n'y a plus beaucoup d'humains sur la terre



Je vis dans les égouts. Il n'y a plus beaucoup d'humains sur la terre, juste des zombies et un sorcier. Le sorcier porte une sorte de toge en haillon qui ressemblent à du cuir de porc brut à mâcher pour chien. Des lambeaux de peau sèche et brunâtre recouvrent sa tête et son visage d'une capuche mystérieuse enveloppant son visage dans un gouffre d'ombre. Il veut ramener à la vie un zombi probablement mort d'inanition. Pour réaliser l'opération, il commence par trouver un entonnoir fait d'écorce ou de papier de nid d'abeille qu'il colle aux les lèvres du zombie. Il le remplit ensuite d'un tas d'entrailles toutes desséchées. C'est tout ce qu'il a pu trouver. Mais il n'a pas besoin de grand-chose, seule une petit goutte de sang suffira, pourvu qu'elle tombe dans la gorge du zombi. Le sorcier souffle une formule magique dans un sifflet bien spécial. Quand le zombi revient à la vie, il obéit au sorcier. Ensemble ils combatent les autres zombies. Il a une sorte de fouet rouge qui sort de sa main, pareil à la langue élastique d'une grenouille. Il lui suffit de toucher un zombi avec pour qu'il meurt.

Pour ma part, je suis protégée par la petit fée blanche qui avait accompagnée Dante et Virgil aux enfers. Et Sylvie, la petite fille végétale qui obéit toujours à la fée. Tant que ces deux-là ne me quitteront pas, les zombis refuseront de m'approcher. Nous (notre petite tribus composée de moi, la fée, Sylvie, le sorcier et son zombi apprivoisé) essayons de passer le mur qui sépare le monde sain du monde contaminé par les zombies. En fait, c'est juste une palissade de bois et de l'autre côté c'est une usine. Quand les ouvrier nous voient, ils veulent fuir pour être libres eux aussi mais la police les tues.

Et finalement je reviens chez moi. C'est la nuit et une chauve-souris géante plane au dessus de nous, immobile, les ailes écartées comme un gros parapluie. Les voitures évitent de passer en dessous et moi aussi, j'ai un peu peur. Elle s'en va en battant des ailes, on dirait Batman.

mercredi 1 février 2017

Le maître du haut fourneau





Je suis dans l'espace en vaisseau spatial dans l'univers de Star Wars et je cherche la porte de l'enfer. Le diable se nomme Deliambre et il me dit que si je veux sortir dix âmes du Paradis, il devra en sortir autant de l'Enfer, question d'équilibre. Je choisis donc 10 petites «My little pony» du côté Ciel et il fait sortir 10 démons de l'Enfer, dont Sisyphe nommé «Le maître du haut fourneau». Tout cela en échange d'un an de ma vie. Donc je dis aux petites pouliches que j'ai délivrée: «Ne m'attendez pas!»