mercredi 29 septembre 2010

Montréal Burlesque

Grâce au Dr. Sketchy, j’ai gagné des billets pour la soirée d’ouverture du Festival Burlesque de Montréal. J’ai adoré ma soirée, c’était la première fois que j’allais au Club Soda. C’était un spectacle de style Music-hall avec plusieurs artistes que j’ai déjà eu l’occasion de dessiner.
Je ne sors pas souvent, alors j’ai voulu conserver un petit souvenir de l’événement.


samedi 25 septembre 2010

Le Terminoir




J’interroge un grand dessin derrière une vitrine. Je crois qu’il est inachevé. Il est suspendu par endroit mais à d’autres il est roulé, plié ou chiffonné sur le sol. Il est gigantesque et ça me rend triste car je sais qu’on ne pourra jamais l’embrasser d’un seul regard tellement il est monumental. Je lui demande : « Qui es-tu? Qui t’as fait? T’es-tu fais toi-même? Es-tu différent de ce qui t’as fait? »





Une porte s’ouvre dans la vitrine. Derrière il y a un petit pont qui monte par-dessus une rivière. Quelqu’un vient à ma rencontre de l’autre côté. Mais ce n’est pas un pont, c’est un escalier. Et ce n’est pas une rivière mais un miroir. C’est de mon reflet dont je m’approche. Mais plus il grossit, plus il devient flou. Quand j’arrive au point de me toucher, je ne distingue plus rien de moi qu’une silhouette colorée. Je traverse le miroir mais il n’y a rien derrière, que de la lumière. C’est le miroir terminal, le terminoir. Je tombe…

vendredi 24 septembre 2010

Candélarbre


La petite fille chandelle a beaucoup d’amis. Mais ils ne dorment jamais car ils n’ont pas de paupières.

mercredi 22 septembre 2010

lundi 20 septembre 2010

Portrait de l’ombre à sa fenêtre

Parce qu’il faut bien lui donner un nom.





Deux dessins à deux dans l’auto, pour éloigner l’ennui entre Montréal et Québec.

samedi 18 septembre 2010

Le neuvième Chevalier

Voici une bd sur laquelle j’ai travaillé, avec ma mère et mon frère, il y a très longtemps (j’avais une dizaine d’années).
À l’époque, je me passionnais déjà pour les légendes arthuriennes (de là le titre). Nous avons été beaucoup influencés par des jeux vidéo (King’s Quest, Ys the vanished omen, Fantasy star, Alex kid, Wonder Boy, Miracle warrior) ainsi que des livres dont vous êtes le héros (Les collines maléfiques, la cité des pièges, les 7 serpents, La couronne des rois).
Nous n’avons jamais terminé le projet mais ça m’aura donné le goût de faire des bds.
Remarquez bien la forme des cactus, dans le désert, vous en reverrez bientôt de semblables…
Bon, c’est vieux…. Mais nous y avons mis beaucoup de travail, alors je tenais à la partager avec vous et permette qu’on puisse la lire en ligne.

































mercredi 15 septembre 2010

Quand les araignées sifflent


(Archives 2008, interprétation anatomique)

Dans un grand miroir limpide il y a soudainement un éclat qui se forme, comme s’il était traversé par une balle de pistolet. Mais c’est une mouche, venu de l’autre côté du miroir, qui traverse et vient droit sur moi. J’ai une carte de mon jeu de tarot pour me défendre mais comme j’ai les mains occupées à me nettoyer les lunettes, je ne peux pas.


(Archive 2007, Avatar manga)

La mouche entre dans mon épaule et me tue.
Je peux maintenant voir les esprits dans le lacs des âmes. J’ai très faim. Je mange des asticots fris dans leur venin.


(Archives 2004, Mixtes sur Ingres Fabriano, projet avorté de pietà moderne avec de la documentation sur le massacre à Beslan)

lundi 13 septembre 2010

Un monde à la fin du jour


Le lac noir, une fenêtre sur la nuit.

Si seulement l’histoire racontait les victoires possibles, et non les échecs du passé, ça serait plus facile de faire les bons choix. Mais l’humain a la vue courte puisqu’il semble obsédé par l’idée d’être à l’aube de la fin du monde. Et, étrangement, c’est toujours de sa faute à lui. Comme si l’apparition de la vie se précipitait inéluctablement vers la mort.
J’aimerais bien me lever un matin et dire que tout cela n’est pas vrai sans être étouffée par les échecs des autres jusqu’à ce qu’ils ne deviennent les miens.

mercredi 8 septembre 2010

Les pinottes royales.

Et si on était tous des pinottes, dans un monde de pinottes, à travailler pour des pinottes et du beurre de pinottes…

La nuit dernière, j’ai rêvé que j’étais une robineuse : parce que je n’ai rien à faire. Dans l’absolu, je n’ai pas de job, on ne me demande rien. Pourtant, j’en ai toujours par-dessus la tête, mais c’est moi qui décide de faire de la BD, de faire des peintures et ensuite de les exposer, d’inventer un monde, d’écrire une histoire… Personne ne me l’a demandé… En fait des fois on me le demande, et parfois les gens me payent pour mon travail mais c’est assez rare.
Dans le fond, dans mon rêve, ça disait que les robineux n’ont pas assez le respect d’eux-mêmes pour croire qu’ils peuvent faire quelque chose (n’importe quoi). Alors ils ne font rien.
Faites donc quelque chose, c’est important!
Je travaille sans salaire, mais je travaille tout le temps.
Eux, ils ne travaillent jamais mais ils ont quand même un salaire.




Et étrangement, j’ai vendu ce dessin et j’en suis très très fière!

Hommage à Sky-Doll (...la suite)

Je suis en entrevue avec les mystérieux étonnants.

mardi 7 septembre 2010

dimanche 5 septembre 2010

Sucre à la crème

















Modèle vivant au Dr. Sketchy.Sur leur site, vous pourrez voir quelques photos de la séance et de moi.
Merci à Sucre à la crème et au Festival Burlesque de Montréal.

vendredi 3 septembre 2010

Le mépris du tailleur

Je suis dans un club privé où je m’emmerde. On y danse une gigue celtique, les hommes fument le cigare d’un air flegmatique et me courtisent alors que je voudrais bien dormir. Donc je sorts pour aller me promener dans le jardin.



(Archive 2007, Illustration d’un autre rêve, où je m’endormais dans une cathédrale, déguisée en moine, en entendant des cantiques)


C’est le crépuscule et je remarque un corbeau inhabituel qui vole maladroitement. C’est un de ces corbeaux au cou blanc qu’on ne trouve pas au Québec. Il vient se poser juste à côté de moi mais il s’en va aussitôt puisque je bouge un peu. Je rencontre un bafouilleux (de Stephen King dans «la tour sombre»). Il me parle, son nom est Radu Luth-you et il se transforme en homme.



(Archives 2005, L’inconnu qui ne me quitte jamais et que j’aime sans savoir son visage)


Ensemble, nous capturons le corbeau. Il est malade, il fait de l’asthme et porte une bague avec une étiquette à sa patte. C’est un écrivain allemand. Il m’aime mais c’est un violent et possessif. Je le refuse. Il va étudier dans une école prestigieuse et devient couturier spécialisé en mode pour homme. Il fait des vestons. Il revient nous voir lors d’un bal masqué. Nous portons tous les masques de notre animal. Au banquet, alors que tout le monde se démasque, il refuse d’enlever le sien et nous insulte à grands cris avant de s’en aller.



(Archive 2007, la servante du roi écarlate)