samedi 28 mars 2015

Mother of pearl

La forteresse de la perle*
Acrylique
14'' x 18''
Mars 2015

*Le titre est inspiré par un roman de la série de Elric de Melniboné par Michael Moorcock. Mais la peinture n'a aucun rapport avec ces livres, ces juste que ce titre m'inspirait. En anglais, je l'aurais intitulé mother of pearl mais la traduction française n'est pas aussi évocatrice, selon moi.

Voici mon oeuvre pour notre exposition Ultramarine au Repaire des 100 talents. Exposition qui commence le 1 avril et ce n'est pas une blague. C'était mon idée et ça me tenait à cœur de faire une expo avec des poissons qui commence le 1 avril.

samedi 21 mars 2015

Le cinéma de Liam Ilim




Liam Ilim possède un cinéma à son nom dans un temple antique avec de hautes colonnes grecques, en Inde, au milieu du désert. En attendant la projection du film, elle grimpe sur l’arche, qui ressemble à une estrade métallique de couleur rouille. L’arche décolle et s’élève soudainement au dessus des colonnes qui se télescopent. 

Cependant la jeune femme est encore perchée au sommet  et elle voudrait redescendre. Mais avant tout, il lui faut comprendre comment fonctionnent les différentes sections des sièges disposés au balcon, au parterre etc.. Liam trouve la télécommande et réussi à placer des nouvelles colonnes afin de modifier le chemin de l’arche pour construire un parcours qui la conduira jusqu’à l’extérieur. 

C’est le désert à midi sous un soleil de plomb et un prince Indien vient la voir avec une foule de gens vêtus de soies étincelantes. Le prince indien exécute une cérémonie autour de moi. Il me peint le visage à gros coups de pinceaux rouge et or pour ensuite me parer d’un voile diaphane brodé d’or. Un groupe de jeunes-filles viennent se moquer de moi. Par dépit j’indique à l’une d’elle que je vois pulser sa carotide dans son cou avant de leur tourner dos et de m’en retourner au temple. 

Le prince m’a donné le pouvoir d’infliger au gens les mêmes malheurs qui arrivent à mon voile. J’y vois une grosse déchirure que je n’ai pas causée, sur le côté de ma tempe. La fille qui s’est moqué de moi commence à saigner. Un épouvantable torrent de sang gicle de son artère sous le regard horrifié du public. Le sang éclabousse le temple qu’il nappe de grandes taches écarlates, là où on retrouve les glyphes qui sont pareil à mon maquillage, du côté où mon voile s’est brisé.

samedi 14 mars 2015

Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit.

Sur un scénario de Luc Poudrier

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samedi 7 mars 2015

Un transistor qui capte les fréquences fossiles







À la galerie, on trouve un appareil radio à transistor si vieux qu’il aurait enregistré des fréquences fossiles. On le transforme pour pouvoir amplifier le son et écouter les enregistrements antédiluviens. Je le décor avec de la laine de toutes les couleurs. Quand on écoute l’enregistrement, c’est une musique étrange et rythmée, très grave, dans laquelle on entend clairement : « ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn »

Les lumières s’éteignent brusquement dans la galerie et c’est inquiétant car c’est la nuit. Je sorts dehors sur le trottoir, terrorisée.

Un de nos amis arrive à la galerie et nous dit qu’on a une bombe à retardement. Elle est cachée dans le panneau électrique derrière le bureau. Notre ami fouine et trouve une petite caisse rectangulaire tout en miroirs qu’il désactive facilement. On regarde sur nos caméras de surveillances et on reconnait un gars à manches courtes, c’est Firmin*. On se demande vraiment pourquoi ce gars-là a voulu nous poser une bombe et on ne saisit pas la raison pour laquelle il pourrait nous en vouloir.

Toujours est-il que, sur ces entre-faits, Firmin se re-pointe à la galerie et va examiner notre transistor mine-de-rien. Je vais le foutre dehors sans ménagement en lui disant bien de ne plus jamais mettre les pieds dans ma galerie d’art. 



*J’ai changé le nom pour que personne ne se reconnaisse. Anyway c’est un rêve donc ça n’a pas rapport.