samedi 28 décembre 2013

Soya et la mésange

Voici une petite installation que j'ai créee pour l'offrir en cadeau à Noël à des gens qui aiment bien les petits chiens et les petits oiseaux. En arrière plan, un dessin que j'ai fait à un endroit que ces personnes aiment beaucoup. J'ai fabriqué les animaux en feutre à l'aiguille.




jeudi 19 décembre 2013

3 jumeaux avec des sombreros qui se font manger par des gros chiens blancs




Il y a un métro spécial le jour de l’Halloween. Si on prend la bonne rame et à la bonne heure, il fera un chemin différent. C’est la seule chance qu’on a, cela ne se reproduira pas dans l’année.

J’entre dans le bon wagon en question et le conducteur me dit qu’il va partir dans précisément 13 minutes. Je me demande si j’ai le temps d’aller porter mon sac de natation chez moi avant le départ. Mais j’évalue qu’il me faudra passer au travers un autre métro pour me rendre chez moi et que j’ai peu de chance d’y parvenir à temps. C’est trop loin et je n’en ai pas vraiment besoin. Donc je m’assoie sur le bord d’une fenêtre et je commence à somnoler.

Je me réveille quand le métro démarre. Il avance lentement pour nous permettre de voir les décors car il emprunte un corridor inhabituel par lequel on peut voir un autre métro stationné fait avec des blocs lego surdimensionnés. C’est plein de personnages en lego géants. Il y a des parodies macabres de dessins animés, comme les 3 jumeaux avec des sombreros qui se font manger par des gros chiens blancs.

À la première station, des zombies embarquent dans le véhicule. Ils sont silencieux et demeurent debout. Il y a un cyclope avec un gros œil et une tuque bleue. On dirait que ce sont des acteurs avec des masques en latex. Un peu avant de descendre à la deuxième station, un zombie dit à l’autre : « C’est rien ça, ici il faut faire 7 ans. Mais à l’autre, c’est 10 ans ».

Je ne parviens pas à deviner de quoi ils parlent. Mais ils sortent et sont remplacé par une étrange foule d’écorchés et de gens difformes dont les costumes semblent fait en coton molletonné. Un couple s’assoit sur la rangée de bac où je suis installée, l’homme s’est placé entre sa compagne et moi. Elle a 2 petits toutous en tissus qui semblent être ses bébés. L’un est en forme de gros œil avec des cils en feutrine et l’autre ressemble à une dent blanche, les racines vers le haut, aux coutures noires apparentes avec un œil et un sourire. Les deux petits bébés sont curieux et veulent s’approcher de moi. Dans le fond, c’est la madame qui  les fait bouger avec ses mains (comme un enfant qui joue avec ses figurines). Je regarde par la fenêtre mais dès que je me retourne vers elle, ils vont se cacher. Après quelques répétitions de ce manège, j’ai le sentiment que je dois dire quelque chose et je dis : « Sont cutes! » La femme semble mécontente et elle cache ses peluches avec un air renfrogné. Je me demande si je n’aurais pas plutôt dû dire : « Ils sont affreux! ». Celui que je crois être son mari, et qui est assis à côté de moi, commence à me parler et à me poser des questions très personnelles. Il me demande : « Êtes-vous mariée? »
Je lui réponds : « Non, pas exactement. »  Il me dit que, si je voulais me marier, il aimerait être celui qui me conduira à l’autel… malaise… et il flatte mon ventre.

C’est la troisième station et, juste avant de descendre, il enlève sa cagoule. Sous son visage d’écorché, on peut voir que c’est un zombie.

jeudi 5 décembre 2013

L’aile des pestiférés



Je suis couchée dans un couloir d’hôpital et je dors. Quand je m’éveille, je sais que je dois me rendre dans l’aile des pestiférés et je cherche mon costume de docteur de la peste. Je trouve le masque d’oiseau et les lunettes mais la robe et les gants sont dans le sas.

Il y a un panneau de commande avec des boutons rouges devant la porte qui conduit à l’aile interdite. On doit les actionner en cas d’urgence si les malades de la peste menacent d’envahir le reste de l’hôpital. Lorsqu’on presse l’un des interrupteurs rouges, un lourd mur coupe-feu en métal s’abaisse et le corridor derrière explose. Je m’aventure dans le corridor sombre et je cherche le sas. Au bout, il y a deux pièces équipées de boutons d’urgence elles aussi. Je ne sais pas laquelle est la bonne, je ne vois rien. Mais j’entends les voix de deux femmes qui parlent derrière l’une des portes closes. J’ai peur, je remonte rapidement le corridor et je referme la porte derrière moi.

Les deux femmes m’ont entendu et elles m’ont poursuivit jusqu’à la porte qu’elles ne peuvent pas ouvrir de l’intérieur. Mon ami me montre quel code entrer sur le panneau de contrôle pour pouvoir parler au deux femmes et savoir ce qu’elles me veulent. Il faut taper les initiales du nom de l’hôpital. Les deux femmes me disent qu’elles sont les infirmières de garde dans le sas et qu’elles ont la tâche de le surveiller. Mais cela fait une éternité que personne ne les a relevées et elles ont besoin de borax pour désinfecter les seuils du sas.

Mon ami les fait sortir et nous allons dans l’hôpital chercher du borax. Je sais où il est et j’offre de leur en trouver. Chemin faisant, les superviseur voient les deux infirmières du sas et semblent comprendre que quelque chose ne va pas avec l’aile des pestiférés. Ils actionnent donc les boutons rouges de destruction des corridors 66 à 91 et 109 à 121.  Les murs de métal s’abaissent.

On passe par la cafétéria qui nous conduit  enfin jusqu’à la salle du borax. Les deux infirmières courent devant moi mais elles n’osent pas entrer dans la chambre spéciale, de peur de se faire appréhender. C’est une grande pièce vitrée avec des grands carreaux de céramique bleu foncé sur le sol. À l’intérieur il y a une gigantesque montagne de borax et des gens avec des râteaux qui sont tous vêtus de blanc. Ils portent une cornette, robe et tablier, protecteur de manchette et gants. Ils raclent et aplatissent la montagne de poudre et font des petits monticules que les gens viennent chercher.

Je n’ai pas le droit d’y aller moi non plus mais j’offre aux infirmières de leur en prendre. Je me dépêche de mettre un petit monticule dans un pot de yogourt propre. Cela ressemble à de la cire d’abeille blanchie en flocon ou du camphre. Les gens en cornette viennent me dire de partir mais me laissent me sauver avec mon petit pot de borax.