samedi 31 décembre 2016

C'est la fin du monde et je veux savoir ce qui se passe





On assiste à un spectacle de musique en plein air à Disneyland Montréal, qui semble être situé sur l'île Ste-Hélène dans le coin du parc Jean Drapeau. Il y a un pont et la scène est un genre de gigantesque demi-cercle fait d'une tôle de fer peinte en blanc. Le mot Disneyland Montréal et la silhouette du château de Disney sont découpés dans la feuille de métal et au travers on voit une forêt en automne. Le spectacle a lieu sur la scène et on se rend compte que dans le fond la tôle est pliée et les musiciens sont dessus. 

On est sur le pont Jacques Cartier et comme on connaît les musiciens et les danseurs qui se mêlent à la foule, ils viennent nous chercher pour qu'on danse avec eux. Mais je dis non, ça ne me tente pas, je n'aime pas danser. Et la musique, pourtant joyeuse et entraînante, me déplaît car elle me fait penser à une performance du Cirque du Soleil… et je déteste le Cirque du Soleil.


On veut retourner chez nous après le spectacle mais comme on habite vraiment loin et qu'on est à pied, on aura vraiment long à marcher. J'ai des ongles incarnés, mes orteils sont en sang. La fête est terminée. Mon copain dit qu'il va mettre de l'eau d'érable dessus, ça va aider à guérir. Il va derrière une table du buffet, qui est vide maintenant et remplie de verres de styrène blancs que les gens ont jetés là quand ils avaient fini. Et dans la glacière il prend un gros galon d'eau d'érable qu'il verse généreusement sur mes pieds nus.
 
Arrivés chez nous, on a regardé à la télévision une diffusion en différé du spectacle auquel on vient d'assister. Dehors il y a alternance de soleil et de pluie. Le ciel se couvre soudainement de nuages tellement sombres qu'on voit les étoiles au travers. On dirait que les nuages sont tachés d'encre de chine. Je le remarque car l'éclairage baisse tout d'un coup. Il commence à pleuvoir intensément. À un point tel que les nuages dégoulinent, s'allongent vers le sol et se liquéfient en grosses coulures pour tomber du ciel.
 
Je trouve ça super inquiétant et je vais sur l'ordinateur pour chercher « météo Montréal » sur Google afin d'en savoir plus. Mais mon copain était en train de jouer à un jeu vidéo d'action et d'espionnage en ligne avec le « Google doodle » et les touches que je presse sur le clavier ne font que « customiser » mon personnage. On dirait qu'il sort d'une BD des années '80. C'est un robot humanoïde avec une casquette rouge et un complet mauve pâle. Il avance à reculons en roulant sur la tête. 

Je ne parviens pas à sortir du jeu. Je veux me dépêcher car j'ai l'impression qu'il ne nous reste plus longtemps d'Internet, que c'est la fin du monde et je veux savoir ce qui se passe. Je demande à mon copain de m'aider à reprogrammer l'ordi pour qu'il soit utilisable mais il ne semble pas s'en soucier. Tout ce que je réussis à faire est d'entrer dans Google et de faire des recherches avec mon personnage fucké comme curseur mais ça ne m'avance pas.

mercredi 21 décembre 2016

Brainfrizz*



On se promène au dessus de l'île de Montréal dans un grand vaisseau en toile qui ressemble à un cerf-volant, ou une tente. C'est le futur d'après l'apocalypse, toute la civilisation est détruite, le monde est dépeuplé et Montréal est redevenu une grande forêt à l'état sauvage. Nous chassons le jour et les zombies sortent la nuit. Il ne faut donc jamais rester à la surface durant la nuit. Nos habitations sont sous la terre. La porte qui y mène est protégée par un système de sécurité à l'épreuve des zombies et on entre par osmose. Le corps est aspiré à la verticale et recraché à l'horizontale dans la ville souterraine.

Le peuple me chasse de la ville et je demande à avoir un canot pour aller vers le sud car les zombies ne peuvent pas nager. Je traverse les rapides de Lachine avec appréhensions car la voie navigable et les écluses ne fonctionnent plus, mais finalement c'est plus facile que je ne craignais.

L'eau est infestée de concombres de mer qui essaient de m’attraper en crachant leur tripes comme des filaments dentelés de méduses. Ce sont des créatures étranges, ils ne ressemblent pas aux concombre de mer qu'on connaît. La partie immergée de leur corps est un filet rond comme un filet à papillon ou un attrapeur de rêve tandis qu'au dessus de l'eau, on ne voit qu'un dentier humain qui émerge. À la fin des rapides, des inuits captures les concombres de mer pour les faire sécher et les vendre au touristes. Je demande si je peux les aider et rester avec eux mais ils ne veulent pas.



*Oui, ça vient de Oryx and Crake de Margaret Atwood. Étant donné que j'étais en train de lire ce livre quand j'ai fait ce rêve, ça m'a semblé tout indiqué comme titre… surtout étant donné le sujet du rêve en question.

samedi 10 décembre 2016

L'oiseau de John

Ma version de Shibo dans Blame


Naomie What est la fille du premier mariage de Yoko Ono. Maintenant, Yoko et sa fille demeurent avec John Lennon, même s'il n'est pas le père de Naomie. 

Il a fait acheter la pièce de théâtre qu'a écrit Naomie par le théâtre du Chambellan Champêtre et maintenant ils doivent la jouer. 

On rentre pour aller manger et Yoko a préparé un plat de riz blanc avec une sauce aux oignons caramélisés et aux amandes. Elle moule le riz collant dans un petit bol de céramique pour en faire une belle demi-sphère blanche sur laquelle elle verse la sauce. 

La mère de Yoko vient en visite mais personne ne veut la voir car elle n'est pas sympathique. Elle demande à son mari de se déguiser en femme pour faire le ménage. Quand il a terminé, il dessine un oiseau dans la poussière sur la partie bleue de l'écran de télévision. Car la télé est divisée en 2 couleurs, rouge et bleu. L'oiseau de John n'est jamais aussi beau que celui dessiné par la mère de Yoko sur la moitié rouge. 

Je vais visiter John et Yoko mais la police est dans le quartier. Ils me disent qu'ils doivent établir un périmètre de sécurité dans tous le secteur car cela se trouve sur le territoire de délibération de l'accord entre les premières nations et les compagnies de pétrole. Les négociations vont très mal et les autochtones ont sortis les armes pour se défendre. Il ne faut pas traîner dehors au risque de se prendre une balle perdue. Et Naomie documente la révolte en photo. Sa mère est très fière d'elle. Elle dit que sa fille avait aussi très bien documenté la crise de 1980.

samedi 3 décembre 2016

Antoine Labelle – Curé et roi du Nord

Voici un nouveau titre dans lequel j'ai quelques illustrations

Antoine Labelle – Curé et roi du Nord
de Roxane Turcotte
ISBN 978-2-924309-84-1
Aux Éditions de l'Isatis

Avec le maire

Moman Labelle

Bûcherons

Portrait du curé Labelle

Isidore Martin

Honoré Mercier

Bras De Fer

Nouveaux arrivants

Finale