lundi 26 janvier 2015

Le jour de la marmotte

Le jour de la marmotte
Acrylique sur toile
Janvier 2015
20 x 24 pouces



Le jour de la marmotte
Adeline Lamarre vous présente ses oeuvres et celles des ses amis Julie Salkowski et Luc Poudrier. C’est une exposition d’arts visuels sur le thème du rêve et du fantastique, parfois sombre et humoristique.

L’exposition s’intitule « Le jour de la marmotte » parce qu’elle commence le 2 février. De plus, la peinture qui est sur l’affiche, et qui donne bien le ton de l’exposition, est inspirée d’un rêve dans lequel c’était le jour de la marmotte.

Venez voir nos œuvres, elles sont un peu folles et intrigantes, comme le titre.

L’exposition commence le 2 février et se termine le 28 février.
L’ouverture officielle (le vernissage) aura lieu le mercredi 4 février, de 17h à 21h (ou jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne, le café fermera à 23h).

2361 rue Ontario Est, Montréal, 514-524-3113
info@touski.org
HEURES D’OUVERTURE
Lundi-Vendredi : 8h00 à 21h00
Samedi : 9h00 à 21h00
Dimanche : 9h00 à 16h00

Pour me rejoindre :
Adeline Lamarre
514-946-9738
docteurpeste@gmail.com

Voici le rêve en question:

C’est la nuit et la ville est envahi par les morts-vivants. Nous allons dormir dans une automobile abandonnée. Il faut faire semblant d’être mort et ne pas bouger quoiqu’il arrive car il y a deux zombis qui sont aussi couché dans l’auto.

 Je deviens toute blanche et transparente, mes cheveux sont cristallins et je suinte de l’eau par tous mes pores et mes orifices. Au contraire, mon copain devient sec et poudreux, il se défait comme une sculpture de sable.

C’est le jour de la marmotte et nous sommes transportés dans une étrange résidence au milieu du bassin d’une fontaine abandonnée. Au centre, nous accédons au château par la porte d’un caveau. Le docteur veille. Il porte un masque de médecin de la peste et il fait des rondes toute la nuit autour du bassin, qui est comme une douve. 

Les esprits viendront peut-être nous visiter et nous les attendons. Ce ne sont pas des fantômes mais c’est le meilleur mot que je trouve pour les décrire. Il s’agit plutôt d’extra-terrestre ou de race supérieure qui sont parmi nous même si nous ignorons tout de leur présence. 

Un voile de fumée blanc commence à se matérialiser dans l’âtre du foyer. Il prend la forme d’une bête vaguement aquatique avec une grande bouche qui s’ouvre sur une quantité invraisemblable de dents longues et pointues, comme un poisson des abysses. Il est venu pour moi, à cause de moi, pour m’amener avec lui.

samedi 24 janvier 2015

Les pieds au-dessus des eaux



Je suis en vacance dans les tropiques et je cours sur une longue et large enfilade de quais qui se prolonge sur l’océan turquoise. Ce ne sont pas des quais flottants mais plutôt des passerelles sur pilotis construit bien au-dessus des eaux. 

C’est l’aube, le ciel est de couleurs douces, rose et or et il fait chaud. Je me sens calme et enivrée. J’arrive jusqu’au bout des quais qui se terminent en montant avec une plus ou moins grande déclivité car ils deviennent des murs d’escalade. Les prises sont des petites pyramides de toutes les couleurs et de toutes les grosseurs. J’essais de me hisser avec mes bras sur une petite prise mais cela me fait mal à la main et je n’ai pas assez de force. Je lâche aussitôt car je me dis que, de toute façon, je ne devrais pas faire ça si je suis toute seule et sans assistance ni surveillance. 

Une navette passe sur l’eau, suivit par plusieurs bateaux qui ressemblent à des remorqueurs, tout blanc avec des vitres roses de teintes différentes. Mais Ils s'en vont car ils ont peur de moi. 

En revenant sur mes pas, je passe par un endroit d'où je ne me souviens pas être déjà allé et cela me surprend car il n’y a qu’un seul chemin. C’est une portion de la route qui s'immerge dans l'eau en descendant sous les quais. Si j’étais déjà passé par là, j’aurais eu les pieds mouillés et ce n’est pas le cas. 

Des indigènes vivent dans des huttes de branchages, là où il fait sombre sous les quais. Ils s’éclairent avec des petites bougies et des lanternes colorées à l’éclat chiche. Des vieilles mères et des épouses veillent leur fils, morts ou gravement malades, étendus à même le sol les uns à côtés des autres, enveloppés dans des linges colorés et les pieds nus. Ce sont des soldats qui se sont battus pour l’indépendance de leur pays, contre la dictature et l’exploitation. 

Les femmes me regardent avec haine et crainte. Je leur fait peur mais elles n’oseront pas m’attaquer, de peur de représailles car elles me détestent puisque je suis une touriste occidentale, le symbole de leur oppression.


lundi 19 janvier 2015

Le problème c'est que j'en ai trop




Il y a des gens qui veulent détruire mes œuvres. Je préfère les manger plutôt que de les voir tomber entre leurs mains.

mercredi 14 janvier 2015

Zazette, La Chatte Des Ouendats

Par les auteurs Daniel Marchildon, Adeline Lamarre 
Soulières Éditeur
ISBN: 9782896073108
Janvier 2015



Voici quelques images de cet album que j'ai entièrement illustré et qui vient tout juste de sortir. 















 

mercredi 7 janvier 2015

Artistes en Arts visuels solidaires des victimes de Charlie Hebdo


Je ne pouvais pas mettre mon drapeau en berne car je n'en ai pas, mais je voulais afficher ma solidarité envers les victimes de Charlie Hebdo et signifier haut et fort mon attachement indéfectible à la liberté d'expression. J'ai donc décidé de changer mon image de profil (pour un moment du moins) pas une image sobre et symbolique. Ma façon de porter le deuil.

Nous avons créé cette image pour illustrer la capacité que les arts visuels ont d'éclairer les ténèbres. Si elle résonne pour vous, si vous voulez tout comme moi dénoncer l'agression commise contre la liberté d'expression, nous vous invitons à l'afficher sur votre page Facebook, votre site ou votre Blog. C'est gratuit! 

Nous vous laissons un lien vers un album ou vous trouverez différentes variations de cette image, que vous pourrez personnaliser en y ajoutant votre propre texte ou votre touche artistique.

https://picasaweb.google.com/114816373173209935841/SolidaritePourCharlieHebdo?authuser=0&feat=directlink

Luc et Adeline, artistes et galeristes du Repaire des 100 talents