vendredi 26 février 2010

Corneille en échelle

Je suis en chine dans une file de réfugiés qui attendent à l’entrée de la cité interdite. Une punk chauve et diabétique est toute bleuit, les lèvres noires, gravement malade. Elle est allergique à l’insuline. Une infirmière vient rapidement lui faire une piqûre avec une autre sorte d’insuline hypo-allergène et elle guérit miraculeusement.

(Dessin automatique 2005)


Dans le grand temple, on me donne une fleure blanche, des perles et de l’encens que je dois apporter au temple Tao Lao Nittle pour célébrer la mémoire de mes morts. Je me perds dans une ville-boutique chinoises tentaculaires et emmêlées. Les vendeurs ne veulent où ne peuvent m’aider à trouver le temple, ne parlant pas anglais pour la plupart. On finit par tomber sur une vendeuse au visage couvert de poil et de crème à barbe qui accepte de nous indiquer le temple si on la rase. Ne sachant pas le faire, je le demande à mon amie japonaise. Pour nous remercier, la vendeuse donne un costume de plumes noires et des échasses à mon amie, ainsi qu’un fusil déchargé en forme d’éléphant hindou.

(Dessin automatique 2005)

Mon amie, qui ne sait pas marcher avec les échasses, le fait quand même dans l’espoir de trouver notre temple. Mais on nous indique qu’il est juste derrière nous. C’est un parcours de sculptures musicales, un labyrinthe pour les enfants afin qu’ils puissent apprivoiser leur deuil par le jeu. Je vais à la sculpture en forme de château où j’agite des billes et des cloches en brûlant mon encens, et je prie pour mes défunts. J’y trouve un dinosaure en peluche laissé par un enfant pour son petit frère afin qu’il puisse jouer avec dans l’au-delà.

(Dessin automatique 2005)

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