jeudi 19 décembre 2013

3 jumeaux avec des sombreros qui se font manger par des gros chiens blancs




Il y a un métro spécial le jour de l’Halloween. Si on prend la bonne rame et à la bonne heure, il fera un chemin différent. C’est la seule chance qu’on a, cela ne se reproduira pas dans l’année.

J’entre dans le bon wagon en question et le conducteur me dit qu’il va partir dans précisément 13 minutes. Je me demande si j’ai le temps d’aller porter mon sac de natation chez moi avant le départ. Mais j’évalue qu’il me faudra passer au travers un autre métro pour me rendre chez moi et que j’ai peu de chance d’y parvenir à temps. C’est trop loin et je n’en ai pas vraiment besoin. Donc je m’assoie sur le bord d’une fenêtre et je commence à somnoler.

Je me réveille quand le métro démarre. Il avance lentement pour nous permettre de voir les décors car il emprunte un corridor inhabituel par lequel on peut voir un autre métro stationné fait avec des blocs lego surdimensionnés. C’est plein de personnages en lego géants. Il y a des parodies macabres de dessins animés, comme les 3 jumeaux avec des sombreros qui se font manger par des gros chiens blancs.

À la première station, des zombies embarquent dans le véhicule. Ils sont silencieux et demeurent debout. Il y a un cyclope avec un gros œil et une tuque bleue. On dirait que ce sont des acteurs avec des masques en latex. Un peu avant de descendre à la deuxième station, un zombie dit à l’autre : « C’est rien ça, ici il faut faire 7 ans. Mais à l’autre, c’est 10 ans ».

Je ne parviens pas à deviner de quoi ils parlent. Mais ils sortent et sont remplacé par une étrange foule d’écorchés et de gens difformes dont les costumes semblent fait en coton molletonné. Un couple s’assoit sur la rangée de bac où je suis installée, l’homme s’est placé entre sa compagne et moi. Elle a 2 petits toutous en tissus qui semblent être ses bébés. L’un est en forme de gros œil avec des cils en feutrine et l’autre ressemble à une dent blanche, les racines vers le haut, aux coutures noires apparentes avec un œil et un sourire. Les deux petits bébés sont curieux et veulent s’approcher de moi. Dans le fond, c’est la madame qui  les fait bouger avec ses mains (comme un enfant qui joue avec ses figurines). Je regarde par la fenêtre mais dès que je me retourne vers elle, ils vont se cacher. Après quelques répétitions de ce manège, j’ai le sentiment que je dois dire quelque chose et je dis : « Sont cutes! » La femme semble mécontente et elle cache ses peluches avec un air renfrogné. Je me demande si je n’aurais pas plutôt dû dire : « Ils sont affreux! ». Celui que je crois être son mari, et qui est assis à côté de moi, commence à me parler et à me poser des questions très personnelles. Il me demande : « Êtes-vous mariée? »
Je lui réponds : « Non, pas exactement. »  Il me dit que, si je voulais me marier, il aimerait être celui qui me conduira à l’autel… malaise… et il flatte mon ventre.

C’est la troisième station et, juste avant de descendre, il enlève sa cagoule. Sous son visage d’écorché, on peut voir que c’est un zombie.

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