Dans Harry Potter, Les élèves doivent
fabriquer une pleine valise de potions à chaque année avant le début des
classes. Ils les utiliseront ensuite quand ils en auront besoin. Il existe un esprit, une sorte de génie, pour chaque
potion, sous la forme de dragon d’huile noir et visqueux qui rampent sur le sol de la
bibliothèque en laissant une longue trainée gluante. Il ne faut
pas marcher sur leur trace car cela les offusque et mieux vaut ne pas les
contrarier. Ils sont vaguement informes et collés au plancher parfois comme des
flaques à peine détaillées quand ils dorment et, s’ils se réveillent, leur corps
reprend l’aspect d’un dragon couvert d’écailles et de piquants.
Jeff, le
sculpteur, est le jeune fils de Voldemort. Il a pour mission de contaminer les
potions d’Harry. La valise d’Harry se trouve dans le vestiaire et elle contient
plein de petit pot d’épice Schwartz rempli de liquide brunâtre comme du café au
lait. Jeff vide le contenu de ses potions dans celles d’Harry pour les rendre
ineffectives.
Pendant ce temps, Harry et ses amis sont en classe dans un galion
sous la tempête et ils ont tous le mal de mer. Ils veulent aller chercher leurs
potions contre la nausée. Jeff est toujours dans le dortoir et il a sortit
son cahier à dessin. Il prend une pilule qu’il crache ensuite en l’air et cela
fait apparaître l’image de quelqu’un. Il dessine cette personne dans son cahier
comme s’il faisait du dessin de modèle vivant. On le surprend.
Le professeur McGonagall
va chercher un dragon dans la bibliothèque pour corriger les potions
contaminées. Elle s’empare de la bête avec une facilité déconcertante.
Et je suis en prison avec Bellatrix dans une
salle blanche aux épais murs sans angles et blanchit à la chaux. Je porte une
vieille robe de dentelle rose sale, une petite cuillère d’argent, un roman à l'eau de rose que je n’ai pas l’intention de lire et un crayon de plomb. Bellatrix
demande à voir ma cuillère et je lui dis que c’est quelque chose de très
précieux pour moi, d’une grande valeur sentimentale car je l’ai depuis très
longtemps. Elle rit quand elle voit qu’il y a encore une étiquette de prix
collé sur la cuillère, portant 1,50 $.
Elle me demande ce que je fais et je lui réponds que je suis artiste
peintre. Elle veut la preuve. Alors je déchire une page blanche du roman et je
commence à faire son portrait en traçant des glaciers autour.
Mais il y a 4
hommes qui rôdent autour de nous avec l’intention manifeste de nous sauter
dessus. L’un d’eux est assis juste à côté de moi et me couve de sa présence
intimidante. Je ne sais pas quoi faire. Je me dis que si je lui rentre mon
crayon dans l’œil, pointe la première, dès qu’il me touche, on va m’accuser
d’être hystérique et d’avoir réagis sans savoir si ses intentions étaient
malveillantes. D’un autre côté, si je le laisse m’attaquer pour prouver qu’il
en voulait à mon intégrité, je risque de ne plus être en mesure de me défendre.
Merde! Je fais quoi?
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