samedi 6 septembre 2014

Si je lui rentre mon crayon dans l’œil




Dans Harry Potter, Les élèves doivent fabriquer une pleine valise de potions à chaque année avant le début des classes. Ils les utiliseront ensuite quand ils en auront besoin. Il existe un esprit, une sorte de génie, pour chaque potion, sous la forme de dragon d’huile noir et visqueux qui rampent sur le sol de la bibliothèque en laissant une longue trainée gluante. Il ne faut pas marcher sur leur trace car cela les offusque et mieux vaut ne pas les contrarier. Ils sont vaguement informes et collés au plancher parfois comme des flaques à peine détaillées quand ils dorment et, s’ils se réveillent, leur corps reprend l’aspect d’un dragon couvert d’écailles et de piquants. 

Jeff, le sculpteur, est le jeune fils de Voldemort. Il a pour mission de contaminer les potions d’Harry. La valise d’Harry se trouve dans le vestiaire et elle contient plein de petit pot d’épice Schwartz rempli de liquide brunâtre comme du café au lait. Jeff vide le contenu de ses potions dans celles d’Harry pour les rendre ineffectives.

 Pendant ce temps, Harry et ses amis sont en classe dans un galion sous la tempête et ils ont tous le mal de mer. Ils veulent aller chercher leurs potions contre la nausée. Jeff est toujours dans le dortoir et il a sortit son cahier à dessin. Il prend une pilule qu’il crache ensuite en l’air et cela fait apparaître l’image de quelqu’un. Il dessine cette personne dans son cahier comme s’il faisait du dessin de modèle vivant. On le surprend. 

Le professeur McGonagall va chercher un dragon dans la bibliothèque pour corriger les potions contaminées. Elle s’empare de la bête avec une facilité déconcertante. 

Et je suis en prison avec Bellatrix dans une salle blanche aux épais murs sans angles et blanchit à la chaux. Je porte une vieille robe de dentelle rose sale, une petite cuillère d’argent, un roman à l'eau de rose que je n’ai pas l’intention de lire et un crayon de plomb. Bellatrix demande à voir ma cuillère et je lui dis que c’est quelque chose de très précieux pour moi, d’une grande valeur sentimentale car je l’ai depuis très longtemps. Elle rit quand elle voit qu’il y a encore une étiquette de prix collé sur la cuillère, portant 1,50 $.  Elle me demande ce que je fais et je lui réponds que je suis artiste peintre. Elle veut la preuve. Alors je déchire une page blanche du roman et je commence à faire son portrait en traçant des glaciers autour. 

Mais il y a 4 hommes qui rôdent autour de nous avec l’intention manifeste de nous sauter dessus. L’un d’eux est assis juste à côté de moi et me couve de sa présence intimidante. Je ne sais pas quoi faire. Je me dis que si je lui rentre mon crayon dans l’œil, pointe la première, dès qu’il me touche, on va m’accuser d’être hystérique et d’avoir réagis sans savoir si ses intentions étaient malveillantes. D’un autre côté, si je le laisse m’attaquer pour prouver qu’il en voulait à mon intégrité, je risque de ne plus être en mesure de me défendre.
 Merde! Je fais quoi?


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