samedi 2 juin 2012
Monsieur Politesse et monsieur Malitesse
Je suis une jeune orpheline avec un gigantesque bonnet rose. Je cours derrière un carrosse qui ne va pas s’arrêter. La petite fille malade qui est dans la voiture a perdu son chat et je l’ai retrouvé. Il était tombé de la carriole.
En roulant toujours à un train d’enfer, elle ouvre la porte et le chat bondit jusque dans ses bras. Je continue à courir derrière la voiture jusqu’à ce qu’elle entre dans la cour d’une immense demeure. Comme la petite fille riche est malade, on ne veut pas que je la vois. Ils me font attendre dans le salon avec d’autres gens. Il y a une grosse veuve Allemande avec une robe victorienne en taffetas noir qui fait du bruit quand elle bouge, et une collection de chapeaux avec des fleurs en tissus.
Monsieur Politesse est le docteur de la petite fille. Alors il nous laisse pour aller à son chevet et se retire par les vastes doubles portes qui conduisent aux appartements. Il ne reste que moi, la veuve et le précepteur de Français, monsieur Malitesse. Il fait des blagues pour dérider la veuve mais elle ne veut pas rire. Malgré son nom, je trouve que monsieur Malitesse a l’air très gentil.
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