vendredi 17 mai 2013

La fête de la St-Viateur



Je suis en Normandie. Il y a un concours dans lequel il faut peindre l’intérieur d’une cage de verre qui ressemble à un abris-bus. Elle fait environ 7-8 pieds de haut et chacune des parois mesure près d’un mètre de large. L’artiste doit enfiler un costume de peau nue grotesque par-dessus son linge et dispose d’un temps limité (environ 5 heures) pour recouvrir les murs. Les surfaces sont divisées en trois régions qui sont prises en photos et les images qui atteignent le prix le plus haut aux enchères déterminent le gagnant. Le produit des ventes va à l’artiste. Il y a des miroirs à l’extérieur pour que l’artiste puisse voir ce qu’il fait. Celle qui gagne n’a pas eut le temps de terminer ses œuvres mais ce n’est pas grave. Elle aura le droit de passer une journée avec le fondateur de l’activité. Et c’est moi.

C’est le mois du festival folklorique de la Bretagne intérieure et il y a des marionnettes géantes partout en l’honneur de St-Viateur. Elles représentent des personnes ordinaires et on les nomme des « golfeurs ». On les voit souvent prendre le thé sur le toit des immeubles.

Et nous allons sur la terrasse d’une de mes amies. L’endroit est gigantesque et on doit le partage avec sa voisine. Mais comme je m’approche du garde-fou pour regarder en bas, la voisine tire des rideaux sur la ville.
À mes pieds, il y a des gens qui dînent sur le bord d’une eau claire et turquoise au travers laquelle on voit des oursins. Je veux aller les rejoindre et comme je sais que je rêve, je n’hésite pas à sauter et à plonger dans l’eau où je peux respirer. Ensuite, puisque je veux voir des belles choses, j’imagine une bijouterie en belles moulures de bois vernis aux fenêtres cloisonnées de vitraux. Elle est au fond de l’eau. Il y a des coquillages colorés, lumineux, irisés, iridescents, flamboyants et des perles gigantesques.

Je sorts de la bijouterie et j’arrive sur un chemin qui traverse un grand champ de graminées jaunes. J’y trouve une étrange paysanne bigoudène qui ressemble à un épouvantail. Elle marche devant moi et ses jupons lui font comme des ailes. Sa peau est toute mouillée car elle fond. Il ne reste bientôt plus d’elle qu’une robe et des cheveux blonds. Et une poussette pour bébé aussi, car c’était ça son corps. 


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