Je suis en Normandie. Il y a un concours dans
lequel il faut peindre l’intérieur d’une cage de verre qui ressemble à un
abris-bus. Elle fait environ 7-8 pieds de haut et chacune des parois mesure
près d’un mètre de large. L’artiste doit enfiler un costume de peau nue
grotesque par-dessus son linge et dispose d’un temps limité (environ 5 heures)
pour recouvrir les murs. Les surfaces sont divisées en trois régions qui sont
prises en photos et les images qui atteignent le prix le plus haut aux enchères
déterminent le gagnant. Le produit des ventes va à l’artiste. Il y a des
miroirs à l’extérieur pour que l’artiste puisse voir ce qu’il fait. Celle qui
gagne n’a pas eut le temps de terminer ses œuvres mais ce n’est pas grave. Elle
aura le droit de passer une journée avec le fondateur de l’activité. Et c’est
moi.
C’est le mois du festival folklorique de la
Bretagne intérieure et il y a des marionnettes géantes partout en l’honneur de
St-Viateur. Elles représentent des personnes ordinaires et on les nomme des
« golfeurs ». On les voit souvent prendre le thé sur le toit des
immeubles.
Et nous allons sur la terrasse d’une de mes
amies. L’endroit est gigantesque et on doit le partage avec sa voisine. Mais
comme je m’approche du garde-fou pour regarder en bas, la voisine tire des
rideaux sur la ville.
À mes pieds, il y a des gens qui dînent sur le
bord d’une eau claire et turquoise au travers laquelle on voit des oursins. Je
veux aller les rejoindre et comme je sais que je rêve, je n’hésite pas à sauter
et à plonger dans l’eau où je peux respirer. Ensuite, puisque je veux voir des
belles choses, j’imagine une bijouterie en belles moulures de bois vernis aux
fenêtres cloisonnées de vitraux. Elle est au fond de l’eau. Il y a des
coquillages colorés, lumineux, irisés, iridescents, flamboyants et des perles
gigantesques.
Je sorts de la bijouterie et j’arrive sur un chemin qui traverse
un grand champ de graminées jaunes. J’y trouve une étrange paysanne bigoudène qui
ressemble à un épouvantail. Elle marche devant moi et ses jupons lui font comme
des ailes. Sa peau est toute mouillée car elle fond. Il ne reste bientôt plus
d’elle qu’une robe et des cheveux blonds. Et une poussette pour bébé aussi, car
c’était ça son corps.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire