dimanche 10 juillet 2016

Un monde où le noir n’existe plus






Je suis dans le sous sol avec deux types. Un qui ressemble à Hannibal Lecter et l’autre à Stephen King. Je dis à l’écrivain qu’à priori, je n’ai peur de rien. Ça m’arrive quand même d’avoir peur mais ça dépend davantage de mon état d’esprit et du contexte. 

Stephen King veut composer une histoire pour me faire peur.

Quand j’éteins les lumières, il ne fait pas noir. Il n’y a plus de noir mais les couleurs changent quand même. Il m’a inventé un monde où le noir n’existe plus et a été remplacé par une couleur qu’on ne connait pas encore. 

Et ça, ça me fait peur.

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