vendredi 3 septembre 2010

Le mépris du tailleur

Je suis dans un club privé où je m’emmerde. On y danse une gigue celtique, les hommes fument le cigare d’un air flegmatique et me courtisent alors que je voudrais bien dormir. Donc je sorts pour aller me promener dans le jardin.



(Archive 2007, Illustration d’un autre rêve, où je m’endormais dans une cathédrale, déguisée en moine, en entendant des cantiques)


C’est le crépuscule et je remarque un corbeau inhabituel qui vole maladroitement. C’est un de ces corbeaux au cou blanc qu’on ne trouve pas au Québec. Il vient se poser juste à côté de moi mais il s’en va aussitôt puisque je bouge un peu. Je rencontre un bafouilleux (de Stephen King dans «la tour sombre»). Il me parle, son nom est Radu Luth-you et il se transforme en homme.



(Archives 2005, L’inconnu qui ne me quitte jamais et que j’aime sans savoir son visage)


Ensemble, nous capturons le corbeau. Il est malade, il fait de l’asthme et porte une bague avec une étiquette à sa patte. C’est un écrivain allemand. Il m’aime mais c’est un violent et possessif. Je le refuse. Il va étudier dans une école prestigieuse et devient couturier spécialisé en mode pour homme. Il fait des vestons. Il revient nous voir lors d’un bal masqué. Nous portons tous les masques de notre animal. Au banquet, alors que tout le monde se démasque, il refuse d’enlever le sien et nous insulte à grands cris avant de s’en aller.



(Archive 2007, la servante du roi écarlate)

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