lundi 13 septembre 2010

Un monde à la fin du jour


Le lac noir, une fenêtre sur la nuit.

Si seulement l’histoire racontait les victoires possibles, et non les échecs du passé, ça serait plus facile de faire les bons choix. Mais l’humain a la vue courte puisqu’il semble obsédé par l’idée d’être à l’aube de la fin du monde. Et, étrangement, c’est toujours de sa faute à lui. Comme si l’apparition de la vie se précipitait inéluctablement vers la mort.
J’aimerais bien me lever un matin et dire que tout cela n’est pas vrai sans être étouffée par les échecs des autres jusqu’à ce qu’ils ne deviennent les miens.

Aucun commentaire: