samedi 14 mai 2011

Fill this up to me, with me, up to 3 monsters



Je suis propriétaire d’un petit café-bistro-resto. J’ai de longs cheveux noirs et je ressemble un peu à une hindoue. Ce matin, je vais dans une épicerie où ils vendent en gros pour acheter les provisions de mon commerce
Quand je reviens chez moi, mon mari est sur le point de partir au travail. Je le vois pour la dernière fois car, ce jour-là, son édifice à bureau explose.

Les zombies se répandent dans le monde.

Un mois plus tard…

C’est l’hiver, il y a de la neige. Je suis coincée sur une route isolée dans mon auto. Mais au lieu de m’aventurer toute seule en forêt et risquer de me faire surprendre par la nuit, j’ai décidé de me cacher au fond de ma voiture pour attendre au lendemain. J’ai de la chance car un homme croise ma route avec son pickup noir et me ramasse en chemin.

Nous sommes maintenant en plein jour, sur un chemin de terre qui longe une rivière et c’est l’été. Un petit garçon nous accompagne et nous sommes à pieds. Un pickup rouge croise notre route et offre de nous ramasser mais il n’y a de la place que pour moi et le garçon. La valise de la voiture est remplie d’enfants. L’homme doit courir derrière. Les zombies le rattrape et le dévore.

L’enfant et moi sommes seuls à nouveaux. C’est l’hiver encore et nous grimpons une montagne dans la forêt couverte de neige. Une ribambelle de bambins nous surprends et nous encerclent. Ils ont des sacs à dos en forme de peluches d’animaux. Une grande femme aux cheveux courts est leur chef. Elle donne un toutou en forme de tigre au petit garçon blond qui m’accompagne. Elle veut garder le gamin et demande aux autre de me chasser ou sinon de me tuer si je ne veux pas partir. Nous parvenons à nous sauver, l’enfant et moi, pour arriver jusqu’à un quai donnant sur une large rivière, presque un fleuve.

Un bateau vient à notre rencontre et nous allons sur le quai pour embarquer mais c’est encore la femme aux cheveux courts. Je dois me battre avec elle en équilibre sur la jetée et je parviens à la débarquer à terre alors que nous montons dans le bateau à moteur. La rivière nous conduit bientôt dans une marina.

C’est le soir. Un hors-bord prend son corps-mort et les zombies dorment dans la cale alors que des gens font la fête sur le pont. Il y a des guirlandes de lumières suspendues sur les mâts. Nous avançon lentement le moteur au minimum pour ne pas faire de bruit. Un crevettier remonte ses filets pleins tandis qu’on s’appuie silencieusement sur ses défenses de bois.

Un refuge finit par nous accueillir. Le garçon qui nous reçoit me déteste instantanément. C’est un grand maigre aux cheveux blonds qui fume des joins. La communauté peace and love tente de cultiver les joies de la vie pour oublier les horreurs du dehors. Plusieurs personnes fument du pot. D’autres font de la crème-glacée dans d’anciens postes informatiques. Un homme me montre sa création qu’il appelle « vert zombie » car elle est vert pâle à saveur de coconut. Il se fait un cornet deux boules qu’il avale d’un seul coup.

Le chef de la communauté est un homme qui ressemble un peu à un singe, très gentil, souriant. Il a la peau très foncée et les cheveux crépus comme un aborigène. Une soupe blanche qu’il verse sur sa tête lui maquille la peau comme un guerrier. Il dresse ensuite ses cheveux avec application pour se faire un mohawk et le peindre en blanc avec des motifs zigzag tracés à la craie de cire jaune et bleu.

Il fait de la crème de poireau et de la crème de tomate. Mais il ne réchauffe que la crème dans laquelle il fait ensuite fondre des bouts de craies verte et rouge puisqu’ils n’ont pas de légumes.
Il m’embrasse, je l’aime beaucoup.

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