Je suis dans un poste de police. L’inspecteur
fait toujours deux choses en même temps. Là, il reprise le col de son chandail
blanc avec du fil noir, sans l’enlever, simplement en se regardant dans le
miroir.
Les zombis attaquent, je veux me sauver et je
remarque que la grille de la cour arrière est ouverte. Les zombies peuvent
passer par là. Je vais fermer la porte mais j’oublie qu’il y en a une autre,
plus proche, et un monstre arrive. J’essais de passer le cadenas dans le loquet
mais je n’y parviens pas. L’inspecteur vient me rejoindre avec des lourdes
chaines et un gigantesque cadenas et je me dis que c’est une bonne idée mais le
zombie est déjà entré dans la cour. Nous courrons nous réfugier à l’intérieur.
On ne parvient pas à refermer la porte de l’extérieur car elle est trop loin.
On essaie de l’attirer vers nous avec une bêche mais le revenant est déjà sur
nous. Il reste coincé dans la porte intérieure quand l’inspecteur tente de la
refermer. Et le zombie le blesse avec un objet pointu, ce qui ne serait pas si
grave sauf qu’il bave sur la blessure. Alors le policier est contaminé donc je
prends la fuite. Je sorts dans la rue et je croise un char d’assaut qui offre
de me recueillir. Ils ouvrent la porte pour me montrer les gens qui sont
couchés dans la cale en me demandant si je veux aller les rejoindre. Ce sont
leurs esclave et je préfère être en danger mais libre qu’emprisonnée en lieu
sûr. Je leur tourne le dos pour m’en aller et je les entends dire derrière moi
que c’est leur deuxième expédition d’approvisionnement en ressource humaine et
qu’après cela, ils en auront assez.
J’erre dans les rues de la ville, la nuit. Je
suis à Sainte-Foy et la chaussée est mouillée, il a plu. Une jeune-fille zombie
marche devant moi et je me dis qu’elle ne doit pas être trop intelligente alors
je me cache simplement derrière une voiture. Mais elle peut sentir mon odeur et
elle me suit. Je me sauve en courant et elle me poursuit. Il y a bientôt une
foule de goules qui sont à mes trousses.
Je me réveille dans un refuge. Je suis dans un
lit de dortoir jaune, face à une grande verrière. Les autres m’attendent tous
sur le balcon en regardant dehors. La ville est déserte. Il fait un soleil
radieux. On nous a placés là, en sécurité. On ne sait pas qui. Ce sont peut-être même les
zombis qui nous entreposent comme de la nourriture dans un garde-manger. Il y a deux sœurs jumelles,
une blonde et une brune. La brune dit à un homme : « Ils nous ont
choisit pour nous placer ici car nous sommes les gens qui se ressemblent le
plus. »
Les deux jumelles étaient des mannequins quand
elles étaient petites. Avec des cheveux roses, comme leur mère. Leur mère
aimait beaucoup l’argent alors elle les a vendues à un jeune prodige très riche
pour qu’elles deviennent ses esclaves.
Les deux petites filles aux cheveux roses
étaient sur un ranch quand les zombies sont arrivés. Elles se sont réfugiées
dans une grange avec d’autres hommes un peu louches. Les fillettes se séparent
et elles veulent fuir. L’une d’elles, celle qui a un toutou de lapin blanc, se
fait prendre dans la clôture que les hommes veulent dresser pour se protéger
des morts-vivants. En se refermant, la grille capture l’entant et la libère du
côté des zombies. 2 goules la prennent en chasse. Mais, à la porte de la grange,
il y a deux crachoirs de cuivre remplit d’amadoue et la petite fille les allume
à son passage, ce qui brûle les monstres derrière elle.
De retour au refuge, un jeune garçon vient
vers nous. Nous le voyons approcher au travers les fenêtres et l’un d’entre
nous est tout excité. Il veut absolument le faire entrer. Je refuse car je que le nouvel arrivant a un air vaguement inquiétant. L’étranger semble absent et distant. J’ai
peur qu’il ne soit contaminé. L’homme qui le fait entrer avec enthousiasme
s’empare du cartable d’école du garçon. J’ai peur de ce qu’il peut contenir.
J’imagine des dessins barbouillés et sanglants comme en ferait un revenant.
Mais je suis surprise de constater que ce sont sans doute les plus beaux
dessins que j’ai jamais vu. Ils sont incroyables, superbes. Je comprends que
c’est l’enfant prodige qui avait acheté les deux petites filles aux cheveux roses.
Il est demeuré jeune alors que les jumelles sont devenues adulte. Il sait
qu’elles sont parmi nous. D’un air triste, il reprend ses dessins car il ne
veut pas rester et il repart.
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