Il y a des jeunes dans la rue vêtus en
derviches mais leurs robes sont noires et ils ne tournent pas. Ils sont
immobiles, les jambes écartés et les mains en l’air, comme s’ils portaient le
ciel sur leurs épaules. Je leur demande ce qu’ils fonts. Ils me disent qu’ils
sont l’équipe nationale Grecque de soccer et que cette pose fait partie de leur
entrainement. C’est une discipline physique et mentale qui leur montre comment
se soutenir eux-mêmes. En supportant le ciel de leur main, ils repoussant le
sol de leurs jambes pour se supporter.
Il neige déjà. Nous sommes à peine en octobre
et une lourde neige tombe sur le sol en faisant autant de bruit sur le toit que
de la pluie sur une tôle ondulée. C’est une neige humide qui ne va pas rester
même s’il y a au moins deux bons pieds d’accumulation au sol. Elle rentre
partout chez moi dans mon atelier et mon entrepôt et j’utilise mes peintures
pour m’abriter. Je marche pieds nus dans la neige et cela me brûle. Mon ami a
les cheveux roses. Il m’amène me réfugier bien au chaud dans son cabanon, la
nuit. Je peux voir les papillons nocturnes sur les murs. Ils sont superbes et
gigantesques avec des riches couleurs, des plumes et des moulures argentés.
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