Je suis avec un groupe de travailleurs et nous
construisons des trajets accidentés en terre et en sable pour une épreuve de
motocross. On colle la terre avec notre bave. Et ça tient très bien ensemble,
c’est solide. Je me demande ce qui arrivera si ça s’effondre sous le poids
d’une moto. Car les sentiers montent assez haut sur des monticules à pic et
étroits qui s’entortillent dans tous les sens. Il aurait peut-être mieux valu y
enfouir une armature de bois. Je vais chercher des gens pour nous aider mais je
ne pense pas qu’ils vont faire l’affaire. Ils sont tous délicats et bien vêtus,
ils n’ont pas le profil de gens qui sont habiles de leurs mains.
En plus de s’occuper des trails de terre, il
faut aussi faire des épreuves avec des insectes. C’est une fourmi bleue et
transparente qui m’aide. Elle doit tuer des bebittes dangereuses et il faut que
je l’aide. J’enfile mes gants en nitrile et j’enduis des toutes petites
aiguilles, aussi fines qu’un filament d’ampoule de Noël, avec du poison que je
ramasse sur des insectes venimeux. Je donne ensuite les aiguilles empoisonnées
à la fourmi pour qu’elle les utilise comme des dards. Mais je suis en retard.
Mes aiguilles sont toutes tordues et je n’arrive pas à les prendre avec mes
gros doigts gantés de caoutchouc. Sur les 6 épreuves, les autres sont tous
rendus aux trois dernières alors que je ne parviens pas à terminer les 3
première.
Et en plus, il faut se tasser pour laisser passer un de mes amis qui
se prépare pour le marathon. Il court dans un champ de blé vert. Il est grand,
plus grand que tout le monde, et maigre. Il nous dépasse tous.
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