Monsieur Smoking* doit se faire opérer.
Augustine*, Mark* et moi allons chez le docteur chirurgien qui va faire ça chez
lui.
Les escaliers qui mènent à sont logement sont en fer forgé avec des trous
entre les marches pour la neige comme à Montréal. Mais il manque des marches et
il faut sauter par-dessus les manques. Et les escaliers sont à l’intérieur, les
murs sont recouvert de stuc verdâtre sales. Dans l’appartement du docteur, on
trouve le même revêtement de mur éclaboussé de sang par endroit.
En ouvrant la
gorge de Monsieur Smoking, il trouve un sachet de Fervex coincé derrière les
cordes vocales. Il peut l’enlever, ce qui va donc soulager au moins un peu
notre ami. Assise dans un coin de la pièce, derrière la porte ouverte,
Augustine crache du sang. Pendant que son corps est endormi, l’esprit de
Monsieur Smoking est entré dans le corps d’Augustine et il lui fait vivre comme
si c’était elle qui avait la gorge ouverte.
Avant de continuer l’opération sur
Monsieur Smoking et de lui enlever les glandes qu’il devait, le chirurgien nous
demande, à Mark et à moi, de lire une décharge que le patient a signée et lui a
donné avant l’opération. C’est mal écrit et tout croche mais on réussit à déchiffrer
que si l’opération tourne mal, qu’il y a un problème avec l’ablation des glande
ou quoi que ce soit, de ne pas faire trop d’effort pour lui sauver la vie, qu’il
n’y tient plus et qu’il préfère mourir.
Le docteur nous dit qu’il a mieux à
faire que d’opérer des gens qui ne veulent plus vivre et qui se sabotent le
corps. Qu’il y a plein de gens qui ont davantage besoin de ses services. Il dit
qu’avec notre accord, il ne terminera pas l’opération et refermera la plaie. Il
obtient notre assentiment. Et à son réveil, on fera accroire à Monsieur Smoking
qu’il s’est bien fait enlever ses glandes. Et que s’il se sent encore mal, c’est
parce qu’il fait exprès pour s’autodétruire.
*Les noms sont fictif parce que c’est vraiment
des vrai gens mais anyway c’est un rêve.
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