Il doit appeler les loups de Gerenia, mais on
le voit plus souvent avec son chien. C’est un roi celte du moyen-âge qui vient
de débarquer dans notre temps. Il vient d’une forêt tapissée par une faune
sous-marine entièrement de métal, avec des éponges d’étain, du corail en
argent…
Ce sont les derniers jours d’école et un petit garçon
s’enfuit de ses cours pour suivre le héros celtique avec une jeune femme aux
cheveux bruns frisés. On arrive dans un jardin carré bien entretenu bordé par une haie impeccablement taillée. C’est la
nuit . Une lisière d'iris nervuré de mauve et vert pousse en ras des buissons. Notre passage déclenche des jets d’eau qui les arrosent et l’herbe est tellement humide que le
sol est tout spongieux. Au centre du
jardin, il y a un bosquet de fleurs blanches.
Le village est en liesse car c’est jour de
foire. Nous entrons dans une école déserte et silencieuse où des artisans
présentent leurs créations mais ils sont tous absents, leurs tables sont sans
surveillance. On regarde leurs étalages et je suis attiré par quelqu’un qui
fabrique des masques du carnaval de Venise en faux ivoire. Son étalage présente des
masques de docteur peste mais leur becs ne sont pas assez pointu. Mon ami veut
m’en acheter un gros pour mettre sur mon mur.
Si on va dans le château du roi de la peur, il
va nous pourchasser donc nous préparons notre fuite. Dans cette histoire, nous allons
traverser la foire pour parvenir jusqu’au point où nos chevaux nous attendent.
Le personnage médiéval me prépare une monture toute petite et délicate, avec un
pelage à rayure comme un tigre et une selle très menue. Quand je remarque qu’il
n’y a pas d’étrier, le guerrier me répond qu’il faut apprendre à s’en passer.
J’ai toute les peines du monde à enfourcher ma monture, sans parler de rester
en selle quand il avance.
Le petit garçon va dans le château du roi de
la peur qui rend les gens fous. Des infirmiers et des brancardiers nous
attendent à la sortie pour enfermer ceux qui perdent les pédales. Je refuse d’y
aller. Son palais ressemble à celui du bonhomme carnaval, tout en bloc de
neige. Le roi terrible est assis sur son trône dans la salle d’audience et il
lance ses gros yeux gélatineux et vert aqueux comme des œufs de
bêtes aquatique. Je m’enfuis. Le héro et
le petit garçon me suivent.
Le réel disparait. On ne voit plus que les fenêtres des édifices qui flottent dans le ciel, comme si les murs qui les supportaient étaient invisibles et transparents. Le roi du château qui rend fou nous poursuit dans une limousine noire. Il tient une matraque laquée en forme de branche d’arbre, c’est sa cane. Cela se termine quand le roi celtique parviens à ramener le peuple qui s’était réfugié dans la forêt tandis que nous, on pourra encore voyager d’un monde à l’autre tant que cela nous plaira.
Le réel disparait. On ne voit plus que les fenêtres des édifices qui flottent dans le ciel, comme si les murs qui les supportaient étaient invisibles et transparents. Le roi du château qui rend fou nous poursuit dans une limousine noire. Il tient une matraque laquée en forme de branche d’arbre, c’est sa cane. Cela se termine quand le roi celtique parviens à ramener le peuple qui s’était réfugié dans la forêt tandis que nous, on pourra encore voyager d’un monde à l’autre tant que cela nous plaira.
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