C’est
l’été et les zombies se promènent dehors dans la rue, en plein
jour.
Je suis cachée dans la baignoire à côté d’une porte
patio. Quelqu’un m’a vu dans la rue, il a une mitraillette.
J’agite une débarbouillette blanche en guise de drapeau de paix au
dessus de ma tête pour qu’il ne tire pas sur moi en pensant que je
suis un zombie. Il vient me voir et nous traversons la rue pour fuir
en bateau.
Cela ressemble à un ponton pneumatique mais il faut nager
pour aller le rejoindre car il est au milieu du lac. Il n’a pas de
moteur et ses flotteurs son dégonflés mais au moins il flotte quand
même et c’est un bon refuge car les zombies ont peur de l’eau.
Ce n’est probablement qu’une question de temps avant qu’ils
comprennent que ce n’est pas dangereux.
Un zombie nous regarde,
perché sur un tronçon de quai flottant isolé. C’est inquiétant,
on dirait qu’il réfléchit. S’il met ses pieds dans l’eau, sa
sensation change, comme si la peau de l’eau tranchait son corps en
deux. L’eau coupe la relation entre les parties de son corps.
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